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Hormis le prix d'achat, combien coûte la vanlife chaque année

Dans Loisirs / Voyages

Michel Holtz

Les dépenses ne s’arrêtent pas à l’achat d’un fourgon ou d’un camping-car. Carburant, entretien courant, pneus, péages, contrôle technique : autant de postes budgétaires à prendre en compte. Sont-ils plus élevés que ceux d’une voiture ? Réponses.

Hormis le prix d'achat, combien coûte la vanlife chaque année
Les tarifs de péages sont, en moyenne, supérieurs de 50% pour un camping-car, par rapport à celui d'une voiture. Crédit photo : BELPRESS/MAXPPP

Le (gros) chèque est signé. Voilà l’heureux itinérant propriétaire de son fourgon ou de son gros camping-car. Cette énorme dépense engagée, il s’estime à l’abri de tous frais supplémentaires, du moins ne songe-t-il pas forcément débourser plus qu’avec sa voiture particulière. Et pourtant, sortons la calculette.

Pour son premier voyage, le vanlifer décide de quitter la grisaille parisienne pour s’en aller faire un tour dans l’arrière-pays niçois. Il prend donc l’autoroute. Il lui en coûtera alors 129 euros de péage, alors qu’avec une auto standard, il n’aura payé que 89,10 euros.

Un péage plus cher

Pourquoi cette discrimination ? Car son fourgon, ou sa capucine, dépasse les 2 m de haut et passe en catégorie 2 au péage. Une catégorie valable jusqu’à 3 m. Au-delà, les sociétés d’autoroute pensent qu’il s’agit d’un camion, encore plus cher. Pourquoi ? Parce que Vinci and co considèrent que les lourds engins abîment plus les chaussées qu’une auto. Soit.

Pour parcourir cette distance de 932 km, il faut du carburant. Là encore, la différence entre une maison roulante et une voiture est notable. Si cette dernière consomme, à vitesse stabilisée, entre 6 et 8 l aux 100 km, sans écoconduite, un camping-car va plutôt avaler entre 10 et 12 l à la même vitesse. Une hausse logique étant donné d’une part le poids élevé des engins qui dépassent fréquemment les 3 tonnes, et d’autre part en raison de leur aérodynamique d’enclume.

Des pneus plus chers et des changements de plaquettes plus fréquents

Une fois parcourue la France en long et en large, il va falloir songer à la révision, et, de temps à autre, au changement des consommables. En ce qui concerne les révisions standards, elles sont d’un coût similaires à celles d’une voiture. En revanche, les pneus sont plus chers. À titre d’exemple, un Fiat Ducato, le porteur le plus prisé, est juché sur des gommes de 225/75 R16, alors qu’une auto de taille moyenne se contentera de classiques 195/65 R15. Pas le même tarif. D’autant que la masse du fourgon impose de changer de pneus un peu plus souvent que ceux d’une voiture deux fois plus légère. Même punition en ce qui concerne les plaquettes de frein qui s’usent plus rapidement.

Un Integral Chausson 6040. Comme tous les camping-cars, il est constitué de panneaux collés entre eux dont il convient de vérifier l'étanchéité.
Un Integral Chausson 6040. Comme tous les camping-cars, il est constitué de panneaux collés entre eux dont il convient de vérifier l'étanchéité.

Toujours au rayon entretien, il est vital de faire vérifier l’étanchéité de la cellule d’un camping-car chaque année, pour conserver la garantie de l’aménageur. Car la cellule en question est constituée de panneaux composite ou fibre de verre collées entre eux. Des infiltrations peuvent survenir suite à un mauvais collage ou en raison des vibrations que subit le véhicule. Ce type de contrôle coûte entre 150 et 200 euros.

Un contrôle technique plus cher

Autre contrôle, que subissent également les voitures : le contrôle technique d’un camping-car est d’une périodicité équivalente. Mais s’il coûte 79,50 euros en moyenne pour une auto, il faut compter 10 euros de plus pour un camping-car.

Tous ces petits suppléments et désagréments expliquent bien sûr la vogue actuelle des vans aménagés. Plus petits, ils sont considérés comme étant de catégorie 1 sur l’autoroute, consomment moins que leurs grands frères, et ne nécessitent pas de contrôles d’étanchéité puisque la carrosserie reste celle de la camionnette d’origine.

Ces frais supplémentaires qu'engendrent les gros engins peuvent également faire réfléchir quant au gain que l’on pense réaliser en économisant des frais d’hôtel ou de location lorsque l’on se déplace en voiture pour s’arrêter à l’étape. Mais les considérations pécuniaires n’ont pas toujours cours dans la vanlife.

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