Essai video - Volkswagen Up ! restylée : make up de secours

Volkswagen a réinvesti le marché de la petite citadine en 2011 avec la Up! Née d’une collaboration avec Skoda et Seat, l’allemande avait pour ambition d’agacer les Fiat 500 et Renault Twingo sur le Vieux Continent. Le bilan après 5 ans de carrière est décevant. Quand il se vend 45 000 Twingo en France, Volkswagen peine à écouler 5 000 modèles. Les raisons de cet échec sont vraisemblablement à chercher du côté de son physique. Sur un marché où la clientèle est majoritairement féminine, le design prend une place prépondérante. Face à une Fiat 500 aux lignes sexy, une Twingo qui en est la copie ou encore une Citroën C1 originale à souhait, il fut difficile pour la banale Up! de trouver sa place.

Ce restylage de mi-carrière est l’occasion pour Volkswagen de corriger le tir avec les moyens du bord. Dans un premier temps les designers, avec toute la sobriété qu’on leur connaît, se sont attelés à revoir la face avant. Boucliers, rétroviseurs, calandre, feux et capot sont nouveaux. La métamorphose n’est pas flagrante. Toutefois on peut saluer l’effort émis par le constructeur en matière de personnalisation. La Up! distancée dans ce domaine revient dans la course en étoffant le catalogue. Désormais, il est possible de combiner 12 coloris, 12 types de jantes, 10 planches de bord, 9 selleries, 3 couleurs de toit et plusieurs packs proposés à petits prix (de 120 € à 400 €).

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À bord, la petite allemande propose, à l’image d’Opel avec l’Adam, un mobilier personnalisable comme par exemple l’habillage de la planche de bord. En mélangeant les selleries et les coloris extérieurs, il est enfin possible de rendre la Up! sexy. En parallèle, Volkswagen enrichit la connectivité avec l’intégration des smartphones via la technologie Bluetooth. Deux interfaces sont disponibles. En entrée de gamme, on trouve un écran de 3,1 pouces et, au-dessus, un écran couleur de 5 pouces. Enfin la Up! conserve ses qualités d’hôte avec toujours deux carrosseries (3 et 5 portes) et un excellent rapport encombrement/habitabilité.