Essai vidéo – Skoda Octavia Combi(2020) – Le triomphe de la raison
Pour sa quatrième génération, la plus vendue des Skoda grandit et adopte de nouvelles technologies, marquant la Golf VIII à la culotte. L’Octavia préserve-t-elle ce remarquable prix-prestations qui a fait son succès ? Réponse avec la version 1.5 l TSI de 150 ch.
Sommaire
Note
de la rédaction
14,6/20
Note
des propriétaires
En bref
4e génération d’Octavia
Motorisations hybrides à venir
Volume utile en hausse
À partir de 26 430 €
Neutre au malus
Le rachat de la marque ancestrale Skoda par VW en 1990 a tout d’une success-story. Le groupe allemand a mis les moyens, ne refusant aucune technologie à sa filiale tchèque. La première auto 100 % nouvelle issue de cette absorption, c’est l’Octavia, basée sur la Golf III. Sortie en 1996, cette berline familiale reprenait le nom d’un modèle apparu en 1959, dont quelques exemplaires ont franchi le rideau de fer. En 24 ans et 3 générations, elle a su se faire une place au soleil, produite à plus de 7 millions d’exemplaires et figurant régulièrement dans le Top 5 des ventes européennes : c’est donc une auto cruciale pour le constructeur tchèque qui nous en révèle la 4e mouture.
Tout comme ses devancières, elle récupère la plate-forme utilisée par la Golf, cette fois la MQB-Evo modulaire. Elle accueille bien sûr les moteurs en position transversale avant, et les loge entre des jambes McPherson. À l’arrière, deux montages sont prévus. Jusqu’à 150 ch inclus, l’Octavia se contente d’un essieu de torsion mais une nouveauté est à signaler : il est relié à la caisse par des paliers en caoutchouc comprenant une chambre hydraulique.
Ce, pour une meilleure filtration des inégalités. Les versions plus puissantes ont, elles, droit à un train arrière multibras. Trois réglages sont proposés : normal, RS (assiette abaissée de 15 mm) et Scout (garde au sol relevée de 15 mm). En sus, un amortissement piloté DCC est au programme.
Une large gamme de moteurs
En essence, on a droit à deux blocs TSI Evo dotés d’une injection directe et d’un turbo à géométrie variable, un 3-cylindres 1,0 l de 110 ch et un 4-cylindres 1,5 l de 150 ch. Ces moteurs s’accouplent exclusivement à la boîte 6 manuelle de nouvelle génération, et peuvent bénéficier d’une hybridation légère E-Tec, composée d’un alterno-démarreur de 48 volts couplé à une batterie lithium-ion de 0,6 kWh. Cet ensemble permet de couper le moteur en décélération tout en lui offrant un petit boost en reprise. Surtout, il abaisse la consommation de carburant et donc les émissions de CO2. Ce montage n’est toutefois possible qu’avec la boîte DSG 7, dotée désormais d’une commande électrique.
En haut de gamme, le 2,0 l TSI de 190 ch s’accouple uniquement à cette transmission et n’existe qu’en 4x4, tandis qu’une hybride rechargeable rejoint la gamme. Composée d’un 1,4 l TSI de 140 ch et d’un moteur électrique de 85 kW, la motorisation atteint 204 ch, alors que les batteries de 13 kWh rechargeables sur secteur autorisent une autonomie de 60 km en mode zéro émission : une belle valeur ! Mais, étrangement, sa boîte DSG se contente de 6 rapports.
Surprise : la RS sera elle aussi une hybride plug-in, et offrira 245 ch. En diesel, seul le 2,0 l TDI est retenu, en 116, 150 et 200 ch. La première déclinaison n’existe qu’en traction, la seconde en traction et 4x4 (auquel cas la boîte DSG est imposée), et la troisième uniquement en DSG 4x4. Tous bénéficient d’une filtration des polluants très évoluée : deux catalyseurs SCR sont installés en ligne, précédés d’un injecteur d’AdBlue, ce qui permet de réduire de 80 % les émissions d’oxyde d’azote. Évidemment, un FAP est prévu. Dans l’immédiat, seuls le 1,5 l TSI et le 2,0 TDI en 116 et 150 ch sont disponibles.
Le plein de technologie
Tout ceci s’emballe d’une carrosserie due à l’équipe de designers d’Oliver Stefani. Acérée et travaillée pour évoquer la solidité mais sans lourdeur visuelle, elle profite d’un Cx remarquable : 0,24 en berline et 0,26 en break Combi. Agrandie, elle recèle un habitacle ainsi qu’un coffre agrandi : 600 l pour la première déclinaison, 640 l pour le second.
À bord, l’Octavia fait le plein d’équipements hi-tech : virtual cockpit de 10,25 pouces en guise de combiné d’instruments, écran central tactile (8,25 ou 10 pouces selon version), réglage de climatisation linéaire comme sur la Golf, commande vocale, hot-spot wifi, régulateur de vitesse actif maintenant la voiture sur sa voie jusqu’à 210 km/h, et doté d’une fonction embouteillage, système anticollision prenant en compte les cyclistes et les piétons mais aussi le trafic transversal, bref tout y est, mais on ne sait pas encore ce qui sera de série.
Mais rien ne vaut un essai routier pour juger de tous ces éléments, alors direction le Vexin à bord d’une Combi essence de 150 ch en finition Style.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,68 m
- Largeur : 1,82 m
- Hauteur : 1,46 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 640 l / 1700 l
- Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 119 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Juillet 2020
* A titre d'exemple pour la version IV COMBI 1.5 TSI 150 STYLE.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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