Essai vidéo - DS 3 restylée : l'émancipation

La DS3, c’est la locomotive de DS. Une star (400 000 unités vendues) qui tient à bout de bras une jeune marque qui accuse de sérieux retards à l’allumage avec dans sa gamme des flops commerciaux comme la DS4 et la DS5. Née en 2010 sous label Citroën, elle portait encore jusqu’à l’été dernier, date du premier restylage, les stigmates de son appartenance au constructeur français via les chevrons sur la calandre.

La citadine les abandonne au profit d’une calandre « DS Wings » similaire au reste de la famille. Derrière cette nouvelle signature visuelle il y a peu d’évolutions esthétiques et on comprend pourquoi. La DS3 représente à elle seule 60 % des ventes de la marque. À manipuler donc avec extrême précaution.

Dans l'habitacle, c'est le statu quo. Aucune évolution du dessin général. Nouveaux décors de bandeau de planche de bord, selleries revues sont les autres menus changements opérés. On retrouve donc la même ambiance. Assez gaie, et surtout personnalisable. Les assemblages sont toujours très corrects et la qualité des matériaux, qui n'atteint pas celle d'une Audi A1, est tout à fait satisfaisante pourvu que l’on aime les plastiques laqués. Enfin l'écran tactile 7 pouces et le système multimédias associé sont compatibles Apple Car play et Android auto (Mirror Link) via une fonction Mirror screen.

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L'habitabilité n'évolue pas. Les places arrière sont passables, et leur accès très moyen. C’est une 3 portes, certes, mais l’amplitude du siège avant ne laisse pas suffisamment d’espace pour installer un siège bébé par exemple. Au registre des griefs, toujours pas de porte-gobelet et les rangements se comptent sur les doigts d’une main. Par contre le volume de coffre (285 litres) fait, lui, très bonne figure.