Essai Moto Guzzi Aquila Nera: L'aigle noir a plané sur Rome
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C'est dans la cité des Empereurs Romains que le blason de Mandello Del Lario a décidé de nous convier pour découvrir ses aigles noirs, tout prêts à fondre sur une concurrence bien fournie. Moto Guzzi a, en effet, décidé à son tour de céder aux charmes obscures, tout comme son compatriote Ducati l'a fait auparavant en déclinant une famille Dark, de même que, et peut être d'ailleurs surtout, Harley-Davidson. Une marque qui en pince aussi pour le rapace et qui a remplumé sa gamme d'un « Dark custom » qui fait son bonheur.
Pas question donc de laisser la seule maîtrise de ce ciel à la chasse américaine. L'escadron transalpin a levé ses troupes et envoyé au combat trois de ses machines les plus affirmées : l'intemporelle California, la non moins sympathique Nevada, et la cadette musclée Bellagio dans la force de l'âge. Le tout pour un résultat à la hauteur dans le genre.
Pour l'esthétique, on retrouve cette peinture mat au touché lisse de bon aloi mais aussi à la vulnérabilité certaine. La mécanique s'est mise aux diapasons puisqu'elle s'est aussi obscurcie dans ses tons tout en gardant des parties chromées pour le coup exacerbées.
Tout ça fait plus intimidant que sobre, ce qui n'est pas pour rien dans l'affirmation d'un caractère différent du reste de la gamme, alors que les motos, techniquement, sont les mêmes que les versions lambda. Mais la suggestion dans un monde où la passion commande d'abord son choix n'est pas le moindre des facteurs lorsqu'il faut franchir le pas. Moto Guzzi avec ses « Aquila Nera » a bien l'intention de se tailler la part du lion et rendre chèvre la dame de Milwaukee. Pourquoi pas, d'autant plus que les arguments routiers sont là.
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