Essai Honda MSX 125 2016 : véhicule récréatif par excellence
Sommaire
Trois ans après sa première apparition au sein de la gamme Honda (2013), le MSX 125 (Mini Street X-treme) s'offre pour 2016 une légère cure de jouvence. Les évolutions apportées se situent essentiellement au niveau de l'esthétique avec en prime quelques retouches moteur. Cependant, le monocylindre 4-temps proposé sur le millésime 2016 ne répond toujours pas à la norme Euro 4 et pas question de freinage couplé et encore moins d'ABS. Toutefois, cette deuxième génération avance des arguments et progresse sur de nombreux points. Disponible en trois coloris pour le marché français (gris, rouge, blanc), le MSX 2016 est facturé 3299 €, soit un surcoût de 50 € par rapport à celui de 2015.
Au début des années 60, la firme ailée avait lancé la mode des véhicules loisirs avec l'apparition du Monkey, une machine ludique qui allait vite rencontré un certain succès pour être érigé au rang d'icône sur ce segment un peu à part. Quelques années plus tard, les cultissimes ST et autres Dax allaient définitivement rentré dans la légende. En 2013, le premier constructeur mondial a souhaité perpétuer la tradition avec la sortie du MSX. Reprenant à merveille les codes esthétiques d'antan, tout en y apportant une touche de modernité, le MSX (également diffusé au Japon et aux Etats-Unis sous l'appellation Groom) s'est écoulé à plus de 700 exemplaires lors de sa première année de commercialisation avant que les ventes s'érodent fort logiquement sur ce marché de ''niche''. Si Kawasaki a finalement renoncé à importer la Z125, le MSX se retrouve face à une concurrence amoindrie où seule la Benelli Tornado NKD 125, dévoilée à Milan, devrait faire son apparition sur le marché dans les prochaines semaines.
Fabriqué en Thailande, où l'engin rencontre un véritable plébiscite avec près de 250 000 unités vendues depuis sa sortie, le MSX progresse dans tous les compartiments à commencer par l'esthétique où se concentre la plupart des modifications apportées : le phare avant tout en rondeur observé sur la précédente génération laisse place à deux éclairages superposés à diodes. Même constat au niveau de la partie postérieure avec la fixation d'un projecteur muni de diodes. La silhouette générale reste proche de celle entrevue sur la première génération avec cependant l'apport d'un nouvel habillage : le millésime 2016 hérite d'un ensemble de carénages aux arêtes nettement plus prononcées. Le dessin du réservoir (le bouchon reste toujours monté sur charnière) et les nouveaux panneaux latéraux complètent la liste des évolutions les plus visibles. Notons également la présence d'un échappement court désormais en position basse. L'imposante tête de fourche supplante un tableau de bord identique à la version précédente à savoir un large écran LCD complet et lisible avec toutes les informations nécessaires (deux totalisateurs kilométriques partiels, odomètre, horloge, vitesse, compte-tours, jauge à essence à segmentations). Le millésime 2016 conserve les clignotants orangés de façon permanente, gommant ainsi l'absence de warning, cette petite touche esthétique assure essentiellement une sécurité accrue afin d'être mieux identifié dans le flot de circulation.
Photos (28)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération