2. Essai Buell XB12XT Ulysses: La plastique - Une moto en deux parties
Lorsque l'on se veut baroudeuse, on n'attache par forcément une grande attention à sa plastique. La XB12XT en est un exemple et ce qu'elle a voulu trouver en polyvalence, elle l'a perdu en esthétique. L'équilibre des lignes réussi pour ses sœurs urbaines tout aussi avides de balades sportives le week-end, très ramassée, basse, musclée et prête au combat avec la moindre départementale est ici brisé.
Voici un avant qui garde un angle de chasse réduit, un empattement toujours aussi court, mais pour coller à la vocation, il a fallu élargir, rehausser et charger l'arrière pour accueillir armes et bagages. Une démarche inévitable mais qui va se ressentir sur le comportement général de la machine.
Pour autant, ce n'est pas un laideron. Le double optique de son avant affublé d'un saute vent préserve le ton bravache de la famille XB tandis que la robe noire du modèle proposé permet à l'oeil d'englober l'opus sans choquer. La bagagerie est généreuse, les protèges poignées de bon aloi et le fait qu'elles soient chauffantes n'est pas le dernier raffinement qui sera apprécié au fil des bornes.
Manque à l'appel un ABS, un argument pour les roule toujours. Mais l'essentiel est acquis tandis qu'une prise douze volts au guidon utile pour un GPS et une mollette permettant de régler l'amortisseur arrière Showa en précharge agrémentent l'ensemble.
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