Essai BMW F 800 R 2015 : juste ce qu'il faut
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La BMW F 800 R fait partie de la tripotée de nouveautés que BMW a présentées à Milan en fin de l'année dernière. Disponible maintenant avec un kit de bridage à 48 ch (en option), elle s'adresse directement à la nouvelle génération de motards avec le permis A2. Mais ce n'est pas le seul changement qu'a subi le petit roadster allemand. De la partie cycle, au moulin, la F 800 R fait peau neuve et se présente sous un nouveau jour. Il était temps également pour Caradisiac Moto d'aller y mettre son nez.
Exit, les phares asymétriques ! C'est la première chose qui saute aux yeux. Bien que beaucoup n'aimaient pas forcément ce look en total décalage, il n'en restait pas moins une forte identité visuelle. Le moindre coup d'œil et on savait que c'était du BMW. Pour 2015, la face avant revient à style plus traditionnel avec une optique en goutte qui serait un mélange entre celui du GSR et du CB1000R. De plus comme sur la R1200R, le phare n'est pas très proportionnel et fait plus petit que le reste de la ligne assez massive. Et bien que cette dernière opte pour un style plus « japonais », l'énorme réservoir et son large arrière-train (identique à l'ancienne génération) me laisse vraiment dubitative (mention spéciale au porte-bagages « pelle à tarte » en option). Toujours côté look, on pourra noter l'affinement des carénages latéraux, une selle redessinée et le garde-boue avant qui revient à un style plus conventionnel. Comme sur l'ancienne génération, l'ouverture de la trappe à essence se situe sur la boucle arrière de la moto. Les larges poignées passager offriront un bon maintien et la selle en décroché évitera un minimum que le SDS glisse sur les moindres freinages. Deuxième chose qui frappe après s'être attardée sur le look, c'est l'apparition de fourche inversée. En effet, la marque allemande a abandonné le système de suspension classique. Non, non pas de Telelever non plus, il va falloir apprendre à faire sans !
Notre version d'essai est équipée des poignées chauffantes, les supports valise, la béquille centrale, de l'ESA (suspension pilotée) et du « Pack Dynamic » comprenant les clignotants à LEDs, le bloc optique arrière à LEDs et le capot de selle passager. Une bonne liste d'option qui sera à ajouter aux 8500 euros qu'est la version de base. D'ailleurs l'ajout de l'option LEDs est du plus bel effet sur les clignotants et le feu arrière. Petit plus que nous avons apprécié sur ce modèle, c'est que vous ne trouverez pas l'éternel gris BM mais un ensemble de mélange noir, bleu et blanc à composer selon l'envie : bleu/blanc, blanc, noir/blanc et pour finir bleu.
Côté instrumentation, si on part sur une version normale et pas blindée d'options, c'est plutôt soft. Deux compteurs (tours et tachymètre) analogiques tout ce qu'il y a de plus classique, nous, on aime, car même si certains peuvent regretter le manque de précision de l'aiguille, il est agréable de voir cette dernière monter le compteur « à l'ancienne ». La superposition est agréable à l'œil et à l'utilisation. Du côté droit on trouve un écran électronique avec l'affichage en énorme du shifter , une jauge d'essence (qui n'affiche que la moitié du plein en graduation), une jauge de chauffe, l'heure, un trip total et deux partiels et pour notre version d'essai l'affichage du mode choisi pour l'ESA et des poignées chauffantes.
Le guidon a été revu pour optimiser la position du pilote, d'ailleurs il n'est pas surprenant de trouver ses marques très vite, vu le savoir faire de la marque. Les mains sont bien ajustées, ainsi que les jambes. Les déplacements à l'arrêt seront facilités par la hauteurs de selle de 790 mm (Selle basse 770 mm et selle haute 820 mm en options) et le petit rayon de braquage. En revanche, la répartition des masses donne une sensation de lourdeur à la machine qui pourtant ne fait que 202 kilos en état de marche.
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