3. De Nissan à Seat
Nissan
L’allié français de Renault n’hésite pas à baisser le niveau de puissance, certes au motif de respecter des normes antipollution plus contraignantes, tout en augmentant les prix. Par exemple, le Juke 1.0 DIG-T 117 ch Acenta était affiché à 22 190 € début 2021, tandis que le 1.0 DIG-T 114 ch Acenta vaut désormais 23 290 €. Un bond de 1 100 € qui correspond à une inflation de 5 %. Beaucoup moins démocratique, la très méchante GT-R Nismo est, elle, carrément passer de 210 000 € à 223 000 €, soit 6 % d’augmentation.
Opel
Si Citroën, DS Automobiles et Peugeot ont été plutôt mesurés en matière d’augmentation de tarif, le label allemand de l’ex-groupe PSA a moins fait dans la demi-mesure. Comptez désormais 16 400 € pour une Corsa 1.2 75 ch dans sa finition d’entrée de gamme, contre 15 250 € il y a un an (+ 8 %), 23 850 € pour un Crossland 1.2 Turbo 110 ch Elegance facturé 22 120 € début 2021 (+ 8 %) et 25 750 € pour un Mokka 1.2 Turbo 130 ch Elegance qui valait 24 300 € à son lancement (+ 6 %).
Peugeot
La marque au Lion a eu la main lourde sur ses modèles d’entrée de gamme. Ainsi, la facture a bondi de 1 100 € sur la 208 1.2 PureTech 75 ch Like, passée de 15 900 € à 17 000 € (+ 7 %), et de 1 900 € sur le 2008 1.2 PureTech 100 ch Active, désormais à 23 850 € contre 21 950 € un an plus tôt (+ 9 %).
Porsche
Entre la firme de Zuffenhausen et ses clients, c’est une histoire d’amour passionnelle. Les questions d’argent sont donc secondaires pour ces chanceux Porschistes. Toutefois, il semble que le constructeur soit, pour sa part, nettement plus attentif à l’état de ses comptes. Pour conserver de juteuses marges, il a donc rehaussé les prix de la911Carrera Coupé de 5 052 € (+ 5 %, à 113 386 €), ceux de la Panamera 4S E-Hybrid, certes légèrement restylée dans le courant de l’année dernière, de 11 402 € (+ 9 %, à 133 718 €) et ceux du Cayenne Coupé Turbo de 7 539 € (+ 5 %, à 156 756 €).
Renault
L’ordre vient de Luca de Meo, PDG du Losange, lui-même : plus question de favoriser les volumes au détriment des marges. Traduisez par ''tant pis si les ventes chutent, il faut que chaque exemplaire livré soit profitable au maximum''. Aussitôt dit, aussitôt fait puisque, en l’espace d’une année, la Twingo 1.0 SCe 65 ch Life est passée de 11 700 € à 13 750 € (+ 18 % mais, au passage, la climatisation, auparavant facturée 800 €, a rejoint la dotation de série), la Clio E-Tech 140 ch R.S. Line de 26 800 € à 28 100 € (+ 5 %), la Mégane R.S. de 40 700 € à 43 300 € (+ 6 %), le Koleos 1.3 TCe 160 ch Intens de 41 600 € à 43 500 € (+ 5 %) et l’Espace 2.0 Blue dCi Initiale Paris, un bloc qui délivrait 200 ch début 2021 mais qui affiche désormais 190 ch, de 56 300 € à 59 300 € (+ 5 %).
Seat
Tous les agronomes vous le diront, le soleil permet d’augmenter la croissance d’une plante. Du côté de Martorell, la ville de Catalogne où siège la marque espagnole du groupe Volkswagen, il tape fort. Et donc, il fait grandir très rapidement… les prix. Les Ibiza et Arona auront pour excuse le léger restylage de l’été dernier, qui leur a surtout apporté une nouvelle planche de bord. Mais passer la version 1.0 TSI FR (115 ch en 2021, 110 ch en 2022) de la première de 22 490 € à 24 160 € et la variante 1.0 TSI Style (là encore de 115 ch en 2021 et de 110 ch en 2022) de 21 300 € à 22 700 €, soit 7 % de hausse dans les deux cas, ne peut entièrement se justifier par cette évolution. D’autant que le reste de la gamme a, lui aussi, été pris d’une fièvre inflationniste : + 6 % pour les Leon 1.5 eTSI 150 ch FR DSG et Ateca 1.5 TSI 150 ch Style, et même + 7 % pour les Leon eHybrid 204 ch FR et Tarraco 2.0 TDI 200 ch FR DSG 4Drive.
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