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Avec le Peugeot Quasar, même les concept-cars ont droit à leur restomod

Dans Rétro / Autres actu rétro

Julien Bertaux

Pour les quarante de son premier concept-car, les designers de Peugeot se sont amusés à le réinterpréter façon restomod. Si le rendu reste virtuel, le plaisir des yeux est bien réel.

Avec le Peugeot Quasar, même les concept-cars ont droit à leur restomod
Avec ce restomod, le Peugeot Quasar cache bien ses rides.

C’est en 1984, au Salon de l’auto, que Peugeot a présenté son tout premier concept-car, le Quasar. À l’époque, l’engin était pour le moins futuriste et radical. Hormis sa calandre à fines barrettes et ses feux arrière de 205, difficile d’imaginer que ce concept sorte de la maison Peugeot, dont le style était dirigé par un certain Gerard Welter. Par la suite, la marque a imaginé la Proxima, l’Oxia et de multitudes de créations jusqu’à aujourd’hui.

Pour fêter ses quarante ans, Matthias Hossann et ses équipes ont modernisé le premier concept de la marque. Si la fine calandre est conservée, les optiques reprennent la signature lumineuse actuelle, avec ses trois griffes. La partie avant est globalement plus galbée, notamment au niveau des ailes et la grande bulle si caractéristique est bien sûr au rendez-vous.

Avec le Peugeot Quasar, même les concept-cars ont droit à leur restomod

De profil, on remarque immédiatement les roues, d’un diamètre bien plus généreux qu’à l’époque et au style totalement différent. Terminé l'effet turbine et place au lettrage « Peugeot » délicieusement vintage. L’arrière est aussi revu tout en gardant les gimmicks comme l’imposant aileron ou encore le diffuseur. Signe des temps, un bandeau lumineux apparaît avec en son centre le rappel de la marque.

Un V6 en lieu et place du quatre cylindres

Avec le Peugeot Quasar, même les concept-cars ont droit à leur restomod

Les amateurs attachés au thermique apprécieront la présence de deux belles sorties d’échappement. À l’époque, le Quasar reprenait le quatre cylindres turbo de la 205 Turbo 16 avec pas moins de 600 ch. Désormais, ce n’est pas un PureTech qui l’anime virtuellement, mais un V6… Qui ne restera que sur papier.

Combiné d'instrumentation numérique et écran, le Quasar affiche pourtant quarante ans au compteur.
Combiné d'instrumentation numérique et écran, le Quasar affiche pourtant quarante ans au compteur.

Enfin, l’intérieur n’existe pas à ce jour, mais on se rappelle que le Quasar de 1984 équipé d’écrans (à cristaux liquides) projetait avec justesse les voitures telles que nous les connaissons aujourd’hui.

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