Ma petite fiction d’il y a deux semaines sur la résistible disparition des voitures thermiques vous a plu ? Voici son exact inverse avec le triomphe de la voiture électrique. Sans douleur, ou presque…
Jean Savary
Lui écrireVotée par le Parlement européen début juin, entérinée la semaine dernière par les 27 ministres de l’Environnement de l’Union, la prohibition de la vente de voitures thermiques en 2035 est un grand saut dans l’inconnu. Comment roulerons-nous dans treize ans ? Je vous raconte…
Les radars, ça eut marché, et même très bien, mais ça ne marche plus : la mortalité routière ne diminue plus depuis dix ans. Avant de chercher une autre solution, il faut comprendre de quoi et pourquoi nous mourrons sur la route.
Enfin voté, l’abandon de la vitesse libre en Allemagne pourrait être l’occasion de révolutionner nos voitures, de les rendre moins chères et plus sobres. Et peut-être aussi d’éviter l’effondrement de l’industrie automobile européenne.
Mercredi, j’ai reçu un mail de la Ligue de défense des conducteurs qui commençait par : « Madame, Monsieur, Nous n’avons pas un seul instant à perdre. »
Avant le bolide 100 % électrique promis pour 2025, Ferrari vient de lâcher une hybride assez étonnante qui devrait réconcilier les tifosis avec le silence et les kilowatts.
On commence à en voir beaucoup de cette minuscule voiture électrique à 7 000 €, taillée pour la ville et pour sauver la planète. Sans trop y croire, j’avais parié sur son succès. Il est au rendez-vous, mais n’est pas celui que j’espérais.
Alors que nous n’avons jamais eu à ce point besoin de voitures électriques, celles-ci vont bientôt manquer. Faut-il gérer la pénurie en les réservant à ceux qui en feront le meilleur usage ?
Guerre en Ukraine, urgence climatique, dépendance énergétique, réserves en baisse, flambées des prix, consommer moins de pétrole n’a jamais été aussi urgent. Alors, comment l’économiser ? En le subventionnant ?
Les conséquences de la guerre en Ukraine iront bien au-delà d’un choc énergétique. Si les armes ne se taisent pas, le cours du pétrole en forme de montagnes russes ne sera qu’un détail dans le tableau.