5. Alfa Romeo 4C - A retenir : radicalement passionnant
Bilan vie à bord :
Pour monter à bord, il faudra déjà franchir le haut et épais seuil de la cellule en fibre de carbone et se laisser tomber de façon plus ou moins contrôlée dans le baquet. Cependant, une fois installé, ce dernier réalise le bon compromis entre maintien latéral et assise suffisamment épaisse pour mériter le qualificatif de confortable. Les plus de 1,85 m auront cependant le crâne qui frotte contre le ciel de toit. La climatisation est aussi de la partie et fonctionne de façon tout à fait satisfaisante. Par contre, avec 110 litres de volume de coffre, soit la moitié de celui d'une Panda déjà pas très fournie dans le domaine, il faudra choisir entre avoir un passager ou des bagages.
Bilan confort :
Dans la catégorie des sportives, la notion de confort est toute relative. Forcément, avec des suspensions passives, une cellule extrêmement rigide et des pneus en 235/35ZR19 à l'arrière, c'est ferme et même très ferme. Mais comme dit au dessus, l'assise du baquet fait un travail de filtration suffisamment remarquable pour préserver les vertèbres des passagers. Mais les poignets du conducteur qui doivent encaisser chaque imperfection de la route excessivement retranscrite jusqu'au volant.
Bilan sur la route :
Sur autoroute et en ville, l'Alfa Romeo 4C s'annonçait comme une punition et, si elle s'en sort finalement tout à fait bien dans le premier cas s'il fait abstraction de son train avant à tête chercheuse, le second est conforme à nos attentes, surtout dans les petites villes italiennes à la surface accidentée, du nid-de-poule abyssal au ralentisseur vertigineux en passant par la bouche d'égout dépassant généreusement. Mais sur le réseau routier secondaire, à condition que l'on tienne fermement le volant et que l'on charge suffisamment le train avant pour éliminer le sous-virage, c'est une voiture tout ce qu'il y a de plus jouissive, avec un freinage très efficace et un moteur offrant punch et voix de basse en quantités égales.
Mais peut-on vraiment faire une conclusion générique avec de bêtes cases à remplir pour une telle voiture ? D'accord, il existe mieux ailleurs et pour moins cher. Mais pour la passion, dramatique et outrancière comme seuls les italiens savent faire, celle qui transforme les défauts en traits de personnalité, qui fait battre le cœur plus vite avant même de démarrer et tendre l'index de tous les enfants de 5 ans du monde entier, l'Alfa Romeo 4C, véritable Ferrari en réduction, gagne avec plusieurs longueurs d'avance. Ce n'est probablement pas à elle que Pascal pensait quand il a dit « Le cœur a ses raisons que la raison ignore » et pourtant cette citation s'applique ici pleinement.
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