Cet été, ce sera la valse des panneaux sur le bord des routes secondaires. De quoi tomber dedans puisqu’il s’agira de remplacer les indications à rouler à 90 km/h par des signalisations à limiter son allure à 80 km/h. Or, ces nouveaux panneaux "80" ne seront pas en place partout car dans certains cas, ils seront livrés trop tard. Mais nos dirigeants ont la réponse en cas de contestation : nul n’est censé ignorer la loi. Un principe général que le conseil départemental d'Indre-et-Loire a décidé d’étendre à d’autres domaines. Ainsi les avertisseurs de radars fixes…
L’été est arrivé, la fête de la musique l’a célébré, mais pour l’automobiliste, c’est sa fête tout au long de l’année. Entre le prix des carburants, le tarif de l’entretien de son véhicule, sa stigmatisation comme pollueur et le prix dont il doit s’acquitter pour prendre une autoroute, il n’est jamais oublié. Comme si cela ne lui suffisait pas, il aime aussi se dénoncer et participer ainsi à un bashing généralisé qui encourage nos dirigeants à le sanctionner portefeuille. Exemple avec cette dernière étude de la Fondation Vinci Autoroutes.
Réponse la semaine prochaine ! L'article L121-6 du code de la Route, qui oblige les patrons à transmettre "l'identité et l'adresse de la personne (…) qui conduisait" un véhicule de leur entreprise quand celui-ci a été "radarisé", est-il contraire à la Constitution ? Pour le savoir, il faudrait déjà que l'une des Questions Prioritaires de Constitutionnalité (QPC), déposées devant les tribunaux de Police, passe le filtre de la Cour de Cassation, qui doit la juger recevable avant de la transmettre au Conseil Constitutionnel. Des six qui ont été pour l'instant soulevées, il y en a encore trois en attente de son verdict. Le dernier attendu est prévu pour le 27 juin.
A quelques jours du passage aux 80 km/h, la Sécurité routière donne des détails supplémentaires sur les changements qui s’annoncent. Et assure qu'aucun nouveau radar n'accompagnera la mise en œuvre de la mesure.
En 2015, ce sont quelque 5 000 véhicules soupçonnés d'être dangereux, après avoir été accidentés et mal réparés, qui avaient été rappelés pour être expertisés, ce qui avait donné lieu à l'ouverture d'un procès à Évry. En 2017, ce sont plus de 1 000 voitures qui se sont retrouvées dans la même situation, avec rebelote, un nouveau procès à Évry… Dans le premier cas, c'est une information judiciaire qui a finalement été ouverte. Depuis, plus de nouvelles… Dans le second cas, une nouvelle audience avait lieu ce mardi, mais sans qu'elle n'apporte les réponses escomptées. En attendant, les victimes prennent leur mal en patience, et le problème de fond est loin d'être réglé.
La limitation de vitesse sera abaissée sur les départementales et nationales le 1er juillet. Mais des portions resteront à 90 km/h. Voici les conditions requises pour cela.
L’automobile de demain est annoncée comme autonome et à propulsion électrique. La technologie embarquée serait l’avers et le revers de cette nouvelle ère qui sera effective dans moins d’une décennie. Fin de l’histoire ? Que nenni, il reste encore des zones d’ombre à mettre en lumière. Et ça tombe bien puisque ça concerne l‘éclairage des voitures.
Utiliser son téléphone portable lorsque l’on conduit, c’est interdit. Et c’est aussi dangereux. C’est donc logiquement sanctionné par le Code de la Route qui a réservé une infraction à ce type d’attitude. Mais, ce n’est apparemment pas dissuasif. Alors, le gouvernement planche pour aggraver les peines d’ici la fin de cette année.
Paradoxe. Alors que les pouvoirs publics serrent toujours plus la vis aux automobilistes côté vitesse, ils font preuve d'un étonnant laisser-aller avec le phénomène de l'alcool au volant, deuxième cause d'accidents mortels en France. Si l'arsenal répressif est complet, ce sont les lacunes de la politique de prévention qui posent problème.
Nous roulerons bientôt à 80 km/h sur les axes secondaires sans séparation centrale, et ceci à cause des mauvais chiffres de la mortalité ces derniers temps. Enfin, ça, c'est le discours officiel. Mais qu'en est-il réellement ? Les données rapportées cette semaine par la Sécurité Routière montrent que presque un quart de la mortalité est à mettre sur le compte... de l'absence de ceinture.
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