4. A retenir
Vie à bord : home sweet home
Spacieux et lumineux, le Kodiaq est un véritable cocon familial sur roues. Le conducteur apprécie l’ergonomie globale du poste de commandes, ainsi que l’excellente visibilité périphérique qui met immédiatement à l’aise. La console centrale n’est pas surchargée de boutons, et le digital cockpit, fourni en série sur les versions haut de gamme du Kodiaq (Laurin & Klement, Sportline et RS), représente un véritable avantage en matière d’agrément d’usage.
Les nombreux rangements et détails pratiques, qui vont du compartiment à parapluie à la torche de coffre en passant par la poubelle de bord intégrée au vide-poche conducteur, témoignent d’une conception astucieuse et véritablement pensée pour l’agrément quotidien. De plus, aucune fausse note en matière de présentation : qualité des matériaux et finition sont aux (excellents) standards du groupe Volkswagen.
Seul regret, déjà exprimé plus tôt dans cet article : il faudrait disposer de trois sièges indépendants à l’arrière (façon Peugeot 5008), ainsi que d’une vitre de hayon à ouverture indépendante (comme sur les breaks BMW), tellement pratique quand on veut ajouter des éléments dans un coffre déjà surchargé.
Confort : ça, c’est palace !
Parfaitement insonorisé, très confortablement suspendu (même avec des roues de 19 pouces) et richement équipé, ce Kodiaq est un voyageur au long cours avec lequel il a fait bon traverser le continent européen. Bien sûr, l’équipement luxueux de cette version Laurin & Klement participe du bien être général, avec notamment des sièges en cuir chauffants et ventilés à l’excellent maintien et au moelleux idéal. Même au terme de longues étapes, on arrive - à peu près - frais !
Conduite : un peu terne
Bon, on ne va pas se mentir : il existe nombre de véhicules plus amusants à mener qu’un SUV diesel de 150 ch pesant 1,6 tonne à vide. Les amateurs de sensations de conduite resteront sur leur faim avec ce Kodiaq TDI 150 ch taillé pour une utilisation familiale paisible.
Une fois ceci admis, l’auto séduit par sa propension à avaler les kilomètres dans la plus grande sérénité, laquelle s’accompagne d’un appétit d’oiseau. Comptez ainsi 7,1l/100 km dans le cadre d’une utilisation mixte route/autoroute, valeur tout à fait honorable. Et il est tout à fait loisible d’améliorer ce chiffre en adoptant quelques préceptes d’éco-conduite. Notre modèle d’essai disposait d’une transmission intégrale et ses roues étaient garnis de pneus neige, procurant une véritable tranquillité d’esprit au voyageur au long cours.
La lune de miel aura juste été (un peu) gâchée par une transmission automatique DSG au fonctionnement un peu lent, ce qui se traduit par un décalage entre le moment où le pied droit enfonce l’accélérateur et celui où la mécanique répond à cette demande de puissance. Le fait de passer en mode sport améliore la réponse de la transmission, mais au prix d’un caractère qui devient alors inutilement « sportif », avec une mécanique qui tire davantage sur chaque rapport, au détriment alors de l’agrément de conduite.
Bilan général : grand touriste
Bien sûr, le Kodiaq ne saurait prétendre à la catégorie des véhicules-passion. Pourtant, au fil des kilomètres, je me suis fortement attaché à son côté « bon à tout » : un souffle amplement suffisant pour l’autoroute, un appétit mesuré (7,3 l/100 km en moyenne, valeur facile à améliorer en adoptant un rythme plus "réglementaire"), un confort de premier plan et une qualité de présentation exemplaire séduiront les pater familias que ne rebutera pas un tarif flirtant avec la barre des 50 000 € (eh oui !). Ceci posé, il existe des versions moins onéreuses de l’engin, dont la gamme de tarifs démarre à 26 700 € avec le bloc essence 1.5 TSI 150 ch.
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