2. Une discrétion trompeuse

Quand on observe rapidement cette Mercedes Brabus, on peut facilement croire qu'elle n’est pas tunée. Mais, à y regarder de plus près, on remarque cependant tout un ensemble de petits détails qui font la différence.

Le principal indice est la disparition de tous les repères qui permettent d'identifier ce véhicule, comme par exemple les étoiles sur les capots avant et arrière qui sont remplacées par l'insigne maison, un B en relief au milieu d'un cercle noir et par Brabus en toutes lettres. Ensuite, avec un peu plus d'attention, on constate par exemple la présence de jantes siglées ou la double sortie d'échappement. Voilà pour l'extérieur.

La situation est radicalement différente quand on a la chance de se mettre au volant, car on se rend vite compte des améliorations apportées. En effet, c'est le moteur qui a subi la majorité des modifications. Ainsi, le 4 cylindres développant entre 129 et 197 chevaux, qui équipe d'origine toutes les versions, est purement et simplement remplacé par un V8. Cette nouvelle motorisation de 6,1 l de cylindrée permet à ce Coupé Sport d'atteindre désormais la vitesse maximale de 301 km/h, grâce à ses 426 chevaux à 5 400 tr/min. Cette puissance se retrouve également au niveau du couple (615 Nm à 4 100 tr/min). Le 0 à 100 km/h est avalé en grandes enjambées, puisqu'il ne suffit que de 4,5 secondes pour atteindre cette vitesse.

Pour obtenir de telles performances, Brabus a tout d'abord remanié son V8 en le faisant passer de 4 966 cm3 à 6 034 cm3 grâce à un travail sur les vilebrequins, les cylindres, les pistons et la culasse.

Une chose est sûre, le résultat est impressionnant. Même les BMW M3 semblent dépassées et on a désormais l'impression de conduire une Porsche ou une Ferrari.