La route qui mène au succès est longue et semée d'embûches pour Tesla. On pensait que la Model S allait enfin être la consécration pour Tesla, mais les difficultés ne sont toujours pas écartées. En effet, dans plusieurs Etats américains, il est interdit pour un constructeur de vendre directement ses autos. Et actuellement, Tesla ne vend ses autos que par le biais de concessions Tesla montées par la marque elle-même, et c'est cette indépendance que les diplomates américains veulent réduire.


Chez Tesla, on est donc montés au créneau grâce au patron lui-même, Elon Musk, qui s'est exprimé devant l'Etat du Texas pour qu'une loi soit adoptée et légalise la vente directe d'automobiles. Dans les détails, ce projet de loi stipule que les constructeurs qui ne produisent que des autos électriques ou hybrides auraient le droit de les vendre eux-même. Elon Musk se défend en affirmant que le pourcentage de ces constructeurs, qui n'ont que des électriques et/ou hybrides au catalogue, est extrêmement faible, et qu'il n'y aurait donc pas de véritable concurrence avec les concessions franchisées ou autres garages.


L'autre problème de la vente directe chez Tesla, c'est que le client ne peut ni essayer la voiture, ni obtenir de financement personnalisé comme c'est le cas chez un concessionnaire classique. Tesla applique sa propre méthode dans ses « showrooms » et l'acquisition d'une Model S peut alors paraître comme une véritable frustration pour le client qui va débourser aux alentours des 60 000 dollars.


Tesla annonce que cette loi est une question de « vie ou de mort » pour le constructeur d'électriques.