La principale nouveauté de ce restylage concerne les mécaniques. Le Berlingo rend son moteur diesel 1.6 HDi conforme aux normes Euro 6. Ce bloc décliné en trois niveaux de puissances (75, 100 et 120 ch) est neutre au malus et peut être associé au choix à une boîte mécanique (5 ou 6 rapports) ou à la médiocre boîte manuelle pilotée ETG6. Nous avons pris en main la version la plus puissante : le blueHdi 120.
Si vous êtes amenés à rouler en famille c’est sans aucun doute le moteur qu’il vous faut. Souple et discret, ce quatre cylindres jouit d’un couple bien suffisant (300 Nm) pour offrir des relances et des accélérations décentes. Jamais à cours il reprend bas sans obliger à tomber un rapport. Son appétit reste toutefois élevé dans l’ensemble, compte tenu de sa grande résistance à l’air, puisque nous avons relevé 7,4 l/100 km durant notre test. L’ADN utilitaire se retrouve à la conduite avec une position surélevée, une implantation du volant spécifique, un rayon de braquage très réduit (hyper pratique en ville) et un comportement moins pointu qu’un monospace compact.
On saluera le compromis trouver par Citroën en matière de suspensions. Le français reste bien maintenu en courbe et offre à ses passagers un niveau de confort très satisfaisant. Dans l’ensemble le Berlingo très rassurant à mener.
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