L’unique diesel proposé par Mazda sous le capot du CX3 est un moteur « dans le coup ». Il est exempté de malus, s’accompagne de deux transmissions (4x2 ou 4x4) et peut opter pour une boîte mécanique ou une boîte auto. Il est sans aucun doute la proposition la plus adaptée au marché européen puisque du haut de ses 105 ch, il se place à cheval entre les 90 ch et 110 ch proposés par les plus gros acteurs (Peugeot 2008, Renault Captur).

Honda a misé sur une puissance plus musclée en empruntant le bien connu 1.6 i-DTEC de 120 ch aux Civic et CR-V et sur une transmission exclusivement à deux roues motrices. À défaut d’être silencieux, il compense par sa longue plage d’utilisation. Il reprend bas et monte assez « haut » dans les tours. Il a surtout la chance d’être associé à une excellente boîte mécanique à 6 rapports aux débattements courts qui renforce l’agrément de conduite. Le 1.5 diesel de Mazda nous a davantage séduits par son agrément. Il est silencieux, docile et reprend bas. L’addition de la transmission à deux roues motrices et de l’excellente boîte mécanique à 6 rapports, elle aussi à débattements courts, permet d’atteindre des consommations plus basse que celles du HR-V. Nous avons relevé une moyenne de 6,2 l/100 km lors de notre comparatif contre 7 l/100 km pour son concurrent.


le CX3 offre un confort supérieur
le CX3 offre un confort supérieur
le HR-V est exclusivement disponible en deux roues motrices
le HR-V est exclusivement disponible en deux roues motrices

La position de conduite du CX3 est excellente. Quel que soit le gabarit du conducteur, les commandes tombent naturellement sous la main. À la conduite, le CX3 est à la frontière entre souplesse et fermeté, n’empiétant à aucun moment sur l’un ou l’autre de ces paramètres. Le niveau de confort est d’ailleurs supérieur à celui du Honda HR-V grâce à des suspensions qui filtrent parfaitement les imperfections.

Le japonais évolue aussi sereinement en ville grâce à son agilité prononcée (dommage que la visibilité trois quarts arrière soit passable) que sur route où il rassure par son excellent maintien. Le châssis du HR-V est ferme, ce qui induit toute absence de roulis. Ce maintien s’effectue au détriment du confort. Honda n’est pas parvenue à trouver le bon compromis et votre dos vous le rappellera au fil des kilomètres. En dehors de ce gros défaut, le HR-V reste un véhicule agile en ville et rassurant à prendre en main.