Des voies élargies (+45 mm à l’avant et + 80 mm à l’arrière), une diminution du poids de 25 kg et un centre de gravité le plus bas de toutes les BMW actuelles, voici quelques infos qui donnent envie de prendre le volant de cette Série 4. Sous le capot, pas de nouveauté avec les mêmes moteurs que sur la berline. Au lancement, trois blocs seront disponibles : le 35i BVA8, le 28i BVA8 et le 420d BVA8. En novembre, suivront les autres motorisations.


Pour ce premier essai, nous avons eu entre les mains le seul 6 cylindres essence disponible au catalogue : le 35i couplé à la BVA 8 rapports et à la transmission intégrale Xdrive. Fort de 306 ch et d’un couple de 400 Nm, ce moteur est toujours aussi agréable à utiliser. La poussée est forte, l’allonge impressionnante, les accélérations musclées (0 à 100 km/h abattu en 5,1s) mais un peu trop linéaire, notamment si on reste en mode automatique. C’est mieux en mode sport mais c’est vraiment en manuel avec les palettes que l’on profite le mieux de l’allant et des qualités du 6 cylindres. Malheureusement, il faudra vraiment monter dans les tours pour apprécier ses vocalises et encore il est nécessaire de tendre l’oreille tant cette Série 4 est bien insonorisée. Véritable pousse aux crimes, ce moteur n’est pas non plus un modèle de sobriété. Sur notre essai, nous avons enregistré une moyenne de 11 l/100 km.


Essai vidéo - BMW Série 4 Coupé : nouvelle ère

En termes de comportement, cette nouvelle série 4 fait preuve d’une sérénité à toute épreuve. Même si vous n’optez pas pour une version 4 roues motrices, il apparaît bien difficile de la prendre en défaut et c’est même impossible avec la transmission intégrale qui annihile tous les soucis de perte de motricité et permet des vitesses de passage en virage particulièrement élevées. Rassurant pour les nouveaux clients, le Xdrive prouve aussi son efficacité en usage sportif. Mais la sportivité n’est pas le mot qui définit le mieux cette Série 4 qui est indéniablement dynamique mais moins sportive que son aïeule. On retrouve bien évidemment le toucher de route signé BMW avec notamment une direction précise et consistance mais c’est surtout le confort qui impressionne le plus. Le plaisir de conduite, signature du constructeur bavarois est bel et bien au rendez-vous mais on sent clairement une orientation confort avec même quelques mouvements de caisse.