Proposée à 33 650 euros (à peine 2 450 € de plus que l’ancienne à l’automne 2002), la Focus RS devient sans conteste la nouvelle référence du marché en terme du prix par cheval (110 €). Le rapport prix/performances est également canon, tandis le prix/prestations et prix/équipement ne sont mal non plus. Ce prix doux a été rendu possible par la fabrication flexible mise en place par Ford dans son usine de Sarrlouis (Allemagne). Elle a permis de produire la nouvelle RS sur les chaines d’autres modèles -dont la Focus ST, Kuga, ...-, malgré des onéreux emboutis spécifiques pour renforcer la rigidité, diminuant les coûts de production par rapport à la première Focus RS qui s’était en définitive révélé un gouffre financier à la production . Sur deux ans, la production attendra 10 000 unités, ce qui permettra aussi de mieux amortir le développement de l’auto par rapport à la précédente qui si notre mémoire ne flanche pas, n’a pas dépassé 4 500 exemplaires. Sur ce total, la France n’absorbera que quelques centaines d’unités, la Grande Bretagne se réservant la part du lion (4 000 à 5 000 unités) devant l’Allemagne.
En matière d’équipement, la Focus RS reprend la base de la ST à laquelle s'ajoutent les jantes alliage 19", les sièges avant et arrière Recaro, le kit carrosserie RS, les plaques de seuil aluminium, le système audio Sony MP3, les phares au Xénon, les vitres arrière surteintées, les tapis de sol avant et arrière et les rétroviseurs extérieurs chauffants et rabattables électriquement. Pas mal pour à peine 5700 € de plus, sans compter la grosse évolution moteur, et les améliorations liées au châssis (le différentiel à glissement limité, le train avant à pivot découplé "RevoKnuckle", la suspension arrière monotube, …).
On peut du coup difficilement reprocher à la planche de bord de rester celle de la ST. S’il faut effectivement faire une critique, elle ira vers sièges avant Recaro. Non pour leur manque de soutien, il est au contraire excellent, mais parce qu’ils ne sont pas réglables en hauteur ou en inclinaison sur le champs. Pour de sombres raisons d’homologation par type, ils sont à la hauteur mini exigée par les législateurs pour la Focus de base, mais trop haut ici pour certains gabarits. Donc pour se concoter une position de conduite aux petits oignons, il faut prendre rendez-vous dans une concession Ford, ou sortir ses clés Allen (attention, l’opération n’est pas toute simple).
Contrairement à la première Focus RS livrable uniquement en bleu impérial, la nouvelle est disponible en 3 teintes : le Blanc Glacier comme celle de notre essai, le Bleu Cyclone ou RS (option à 480 €) à peine différent du bleu de la première génération, et le pétant Vert Australe facturé 1 200 €. La Focus RS limite par ailleurs ses options aux écrous antivol (25 €) et au système à commandes vocales, Bluetooth® avec USB (300 €). Trois packs d'options complètent néanmoins le programme : le RS à 1 300 € qui comprend les sièges avant et banquette Recaro cuir/tissu, l'aide au stationnement arrière, le dégivrage rapide du pare-brise athermique et le système d'entrée et démarrage sans clé par bouton poussoir, le RS Plus qui pour 200 € de plus y ajoute l'alarme périmétrique et volumétrique, et enfin, le Pack RS Technologie à 2 000 €. Il inclut le système de navigation DVD avec écran couleur tactile 7" et caméra de recul arrière, le système Bluetooth® avec USB, l'alarme périmétrique et volumétrique et le système de détection de la pression des pneus.
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