L'Auris change. La berline compacte ainsi que sa déclinaison break, viennent toutes deux de bénéficier d’un lifting qui leur donne plus de personnalité. Toyota en a profité pour les doter de nouvelles motorisations essence et Diesel. Un plus pour cette auto qui est surtout vendue avec une motorisation hybride.
La marque japonaise a profité du récent Salon de Genève pour dévoiler le nouveau design de sa berline compacte Auris et de sa déclinaison break (Auris Touring Sports). Il s’agit d’un restylage qui concerne surtout la face avant qui se voit dotée d’une calandre modifiée, d’un logo plus proéminent. Les projecteurs sont dotés de LED (phares et feux de jour). Sous le capot, la motorisation hybride (qui se vend le mieux) varie peu, si ce n’est une diminution du niveau de CO2 qui passe de 91 g/km à 79 g/km. Ce sont les blocs thermiques qui subissent le plus d’évolutions. Un nouveau quatre cylindres essence 1.2 turbo à injection directe de 116 ch fait son apparition, le Diesel 2.0 de 124 ch cède la place à un bloc d’origine BMW (il équipe déjà le Verso et L’Avensis) qui affiche 1,6 litre de cylindrée et 112 ch. Le bloc 1.4 Diesel en profite pour subir des évolutions qui lui permettent de voir sa consommation et son niveau de rejet de CO2 chuter. Les ingénieurs se sont également penchés sur les suspensions afin de diminuer la prise de roulis, sur la direction assistée (durcissement de l'assistance au-delà de 60 km/h pour un meilleur ressenti) et sur l’insonorisation. Sans faire de l’Auris la référence du secteur, toutes ses évolutions vont dans le bon sens et vont lui permettre de recoller aux stars du secteur en ce qui concerne les performances et l’agrément de conduite.
La Toyota Auris au quotidien
Le restylage ne concerne pas seulement la carrosserie, mais aussi l’habitacle. Le résultat est visible, l’ensemble fait plus raffiné avec des matériaux moins disparates. La planche de bord a été en partie redessinée (ouïes de ventilation, platine du levier de vitesses…), la qualité perçue est en hausse. Au passage, de nouveaux équipements font leur apparition comme un écran couleur multifonctions de 11 pouces ou encore le nouveau Pack Safety Sense (option) qui regroupe la reconnaissance des panneaux de signalisation (RSA), la gestion automatique des feux de route (AHB), l’avertisseur de sortie de file de circulation (LDA) et le système de sécurité précollision (PCS). Le reste ne bouge pas et l’Auris est toujours aussi bien équipée dés le premier niveau de finition, l’habitabilité est correcte, la position de conduite facile à trouver… Le volume de chargement est quant à lui convenable avec la berline, mais plus que correct avec la version break. Au volant, l’Auris est une bonne voiture sécurisante et confortable, il est nécessaire de ne pas trop la brusquer, car elle n’a rien d’une sportive.
La Toyota Auris berline et break Touring Sports en dix points
Berline et break compacts, cinq portes, cinq places
Dimensions L x l x h (en m.) : 4,33 x 1,76 x 1,48 / 4,60 x 1,76 x 1,49
Diamètre de braquage : 10,4 mètres
Volume de coffre mini : 360 litres / 530 litres
Volume de coffre maxi : 1335 litres / 1580 litres
Moteur essence : 1.3 VVT-i de 100 ch (dénomination commerciale 99 ch en réalité), 1.2 VVT-iW de 116 ch
Moteur Diesel : 1.4 D-4D de 90 ch, 1.6 D-4D de 112 ch
Moteur hybride essence : 1.8 VVT-i de 99 ch + électrique 60 ch (136 ch au total), couplé à une boîte CVT.
Pack Safety Sense en option : système de précollision, avertisseur de sortie de file, gestion automatique des feux de route et reconnaissance de panneaux de signalisation.
Tarif : à partir de 18 350 €* (Diesel : 20 000 €*) – Hybride : 25 450 €* / Touring Sports : 19 450 €* (Diesel : 21 100 €*) – Hybride 26 550 €*
*Estimation du prix. Les tarifs de la version restylée seront connus lors de son lancement en juin 2015.
Caradisiac aime :
Le très bon compromis comportement/confort
La consommation de la version hybride
La capacité du coffre convenable et très bonne pour le break
Les prix raisonnables
La qualité perçue en progrès
L’équipement de base très fourni
L’apport de nouveaux moteurs modernes
Le look original
Le confort des suspensions
Caradisiac n’aime pas :
L’agrément de conduite de la version hybride discutable sur route et autoroute (trop sonore lors des phases d’accélération)
Les reprises faibles de la motorisation hybride
L’absence de boîte automatique en essence et en Diesel
Le prolongement du porte à faux arrière pas très gracieux (break Touring Sports)
Les trois bonnes raisons de choisir la Toyota Auris
Pour sa version hybride
Pour son volume de chargement en break
Pour son bon compromis comportement/confort
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