L'hybride deviendrait-elle la motorisation préférée des constructeurs pour les prochaines années ? En tout cas, aux Etats-Unis, on y croit dur comme fer. Dans un pays où il n'est pas question d'abandonner les carburants dits « non renouvelables » (essence, gaz naturel), l'hybride est la solution idéale, celle qui permet de garder les acquis et les bonnes (ou mauvaises, c'est selon) habitudes tout en faisant descendre les consommations et rejets polluants. Toyota l'a d'ailleurs bien compris depuis des années avec la Prius, véritable institution, notamment en Californie où la berline japonaise s'est vendue comme des petits pains.


Actuellement, l'hybride représente 4 % des ventes de véhicules neufs aux US, ce qui n'est déjà pas si mal compte tenu du fait que l'hybride est souvent vendu plusieurs milliers de dollars plus cher qu'un véhicule équivalent traditionnel. Mais selon une récente réalisée par Gartner Inc., la part de marché de l'hybride pourrait plus que doubler d'ici la fin de la décennie.


Cela porterait l'hybride à presque 10 %, un chiffre plus qu'honorable mais qui pourrait être bien plus grand si les constructeurs se mettaient plus intensément à ce type de motorisation. Car pour le moment, Toyota domine les débats aux US avec 62,6 % des ventes d'hybrides, devant Ford (17 %). Et ce n'est pas avec les quelques Ferrari LaFerrari et Porsche 918 Spyder que les choses évolueront (même les supercars s'y mettent !), mais bien avec des produits abordables et qui répondent à une problématique très actuelle : consommer moins, tout en restant fiable.


En tout cas une chose est sûre, si les Américains restent très « vieille école » concernant l'automobile, ils sont également capables d'adopter de nouvelles technologie très rapidement, beaucoup plus qu'en Europe.