Les lobbys gaziers et les industriels de notre continent poussent l'Union Européenne à emprunter plus franchement la voie des motorisations à base d'hydrogène. Bien sûr, leur intérêt dans ce choix ne serait pas mince mais même sans cela, certains croient fort au futur automobile à hydrogène.
Wolfgang Reitzle, aujourd'hui patron de Linde, une multinationale polymorphe recentrée sur la production de gaz, estime que le Vieux Continent verra 6 millions de véhicules à hydrogène emprunter ses routes à l'horizon 2020. Il ajoute d'ailleurs que ceci est une prévision basse !
On ne peut même pas le taxer de doux rêveur "vertifiant" puisqu'il fut longtemps numéro 2 de BMW (jusqu'en 2003)et donc plutôt bien informé sur l'avenir automobile qui se prépare.
Lui et ses amis estiment que l'Union Européenne devrait tout mettre en oeuvre pour développer un réseau dédié à l'hydrogène. Ils pensent qu'avec 3.8 milliards d'euros, l'UE pourrait financer à peu près 2800 station-services capable de servir de l'hydrogène pour que les véhicules futurs ne voient pas leur diffusion freinée par des contingences de service pas anticipées ! Comme cela se passe d'ailleurs habituellement. Pour justifier une telle somme, ils rappellent que ces 4 milliards d'euros ne seront pas grand chose face à l'envolée des prix du pétrole qui apparait inéluctable pour beaucoup. Et argument massue:
«Si chaque Chinois devait vivre selon les normes nord-américaines, il faudrait pomper 81 millions de barils de pétrole de plus chaque jour - trois fois plus que la production actuelle des pays de l'OPEP.»
Vu comme ça...
source: monvolant
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