Essai vidéo - Volkswagen Coccinelle Cabriolet : quand capote rime avec plaisir

Il aura fallu patienter plus de deux ans avant de voir apparaître la déclinaison cabriolet de la dernière Coccinelle, priorité étant donnée au marché US et notamment à la Californie très friande du modèle néo-rétro. Cette latence n’est pas pour déplaire à la clientèle européenne puisqu’elle se positionne désormais comme le cabriolet le plus accessible de la gamme aux côtés de la Golf et de l’Eos. Trois cabriolets, trois philosophies. L’Eos pour le confort, la Golf cabriolet pour le sport et la Cox cabriolet pour le plaisir, et sur ce registre la dernière Coccinelle cabriolet ne déçoit pas. L’allemande dispose d’une côte d’amour non négligeable face aux Mini et Citroën DS3 cabrio. Comme le coupé, le cabriolet fait quelques clins d’œil au modèle original, à l’image de la baguette chromée qui coure le long de la ceinture de caisse ou encore la disposition de la capote, pliée sur la malle arrière. Et comme son ancêtre elle bénéficie d’une housse de série. Pour couvrir l’honorable coccinelle, Volkswagen a opté pour une toile triple épaisseur de très grande qualité. Parfaitement insonorisée et disponible en deux coloris (noir/beige), elle se déploie en moins de 10 secondes et ce jusqu’à 50 km/h.

En voiture plaisir, la Coccinelle Cabriolet joue la carte de la personnalisation à fond : coloris, jantes, rétroviseurs, selleries, stickers, etc. Comme les 500, Mini et DS3, l’allemande offre des milliers de combinaisons possibles. Et ce n’est pas tout ! Volkswagen commercialise trois séries spéciales 50’s, 60’s et 70’s (à partir de 24 000 €) avec pléthore d’accessoires rétros : jantes circle et twister, rétros chromés, etc. Avec autant de tentations, l’addition peut grimper rapidement, et flirter avec les 30 000 €.

L’intérieur est le même que celui de coupé, autrement dit une excellente surprise. L’ambiance est plus fun qu’à l’accoutumée chez Volkswagen et c’est tant mieux ! On aime particulièrement la planche de bord laquée assortie à la couleur carrosserie ainsi que les trois manomètres disposés sous le pare-brise. La qualité de fabrication est sérieuse et les plastiques restent de bonne qualité. Encore une fois, les nostalgiques remarqueront la boîte à gants et les compteurs circulaires repris de la Cox d’antan. Le client aura le loisir d’opter pour le système audio développé par Fender (400 w). Un grand moment pour le porte-monnaie (850 €) mais surtout pour les oreilles.

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Basée sur la plateforme de la Golf 6, la Beetle profite d’une longueur et d’un empattement conséquents (4,28 m et 2,54 m respectivement). Toit en place, le cabriolet de Wolfsburg s’avère relativement accueillant aux places arrière mais sur de courts trajets uniquement. La capacité du coffre tombe à 225 litres ce qui est peu face à des concurrentes plus petites et aussi logeables (DS3 Cabrio).