Essai video - Skoda Superb combi : changement de statut

Tout juste lancée, la troisième génération de Superb se décline déjà en break. Cette carrosserie représente plus d’un tiers des ventes (35 %) et la place surtout comme le modèle le plus vaste de son segment, celui des breaks familiaux. Un empattement de 2,80 m et un volume de coffre oscillant entre 660 et 1 950 litres suffisent à écraser d’un claquement de doigt le moindre de ses concurrents : Peugeot 508 SW, Ford Mondeo SW, etc.

Ces mensurations XXL, la Superb Combi les doit en grande partie à la plateforme MQB, commune à plusieurs modèles du groupe Volkswagen dont la Passat SW, sa concurrente directe. Cette dernière est ultra-légère et modulable à loisir. Les ingénieurs de Skoda ont ici privilégié l’espace en améliorant l’empattement (+ 80 mm) et la largeur (+39 mm). Berline et break affichent la même longueur (4,85 m). Le coup de crayon des designers (en très grande forme) fait gagner plus d’une trentaine de litres en volume de chargement par rapport à la berline en revisitant le hayon et la partie arrière. Qu’importe la carrosserie, la nouvelle Superb est esthétiquement une réussite. On salue la véritable évolution apportée d’une génération à l’autre, à l’inverse d’une Passat beaucoup plus conservatrice.

L’habitacle est tellement vaste qu’il y a presque de l’écho lorsque vous vous adressez à vos passagers. Aux genoux, à la tête et aux coudes, la tchèque est imbattable. Il en va de même pour le volume de coffre qui flirte avec les 1 950 litres une fois les banquettes arrière rabattues. La manipulation est enfantine via les deux molettes situées dans le coffre. Dommage que la Superb n’offre pas un plancher totalement plat. Elle peut être équipée, selon le niveau de finition, d'un double plancher de coffre réglable sur plusieurs niveaux.

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Le transport d'objets longs est désormais rendu possible en rabattant le siège passager avant. Le break Superb peut ainsi transporter des objets mesurant jusqu'à 3,10 mètres de long comme un plan de travail ou une planche de surf. A l’instar de la berline, il peut être équipé de la « pédale virtuelle ». Il s’agit d’une ouverture électrique du hayon par simple mouvement du pied sous le pare-chocs arrière. Ce dernier peut aussi être commandé depuis la clé ou la console centrale. En parallèle de ce genre de « gadgets » high-tech, Skoda propose une bonne vingtaine de solutions pratiques destinées à faciliter le quotidien : boîte à gants XXL, rangements sur les dossiers de sièges, dispositifs de fixation dans le coffre, filets d’ancrage, crochet d’attelage amovible, parapluie dans les portières avant, gratte-vitre, etc. Ces astuces disponibles pour la plupart de série ne sont pas toujours proposées par la concurrence. La présentation reste identique à celle de la berline. Autrement dit archi-classique mais soignée.

En matière de technologies, Skoda n’est plus le vilain petit canard du groupe Volkswagen. En témoignent les nombreuses solutions proposées à bord comme l’aide au maintien dans la voie, le park assist de 3e génération, le régulateur de vitesse adaptatif, les feux de route automatiques, le détecteur d’angles morts, le frein à mains électrique, la conduite dans les bouchons, la lecture des panneaux, etc. Pour finir le tour des évolutions, la Superb intègre désormais la dernière génération de systèmes d'infotainment permettant de se connecter automatiquement à tous les smartphones via SmartLink (MirrorLink, Apple CarPlay et Android Auto).