En bref
Nouveau moteur diesel
Portes antagonistes
A partir de 15 690 €
Le pionnier des petits monospaces (2003) est l’un des seuls à avoir survécu à la mode des crossovers et des citadines XXL. Renault Modus et Peugeot 1007 ont déjà raccroché les gants. Pour la seconde génération du modèle, en 2010, Opel s’est dirigé vers la voie de l’originalité en dotant son modèle de portes antagonistes, plus communément appelées portes suicide. Cette stratégie « ergonomique » selon Opel, purement marketing selon nous, semble payer puisque le monospace allemand s’est écoulé à plus de 300 000 exemplaires.
Depuis, la concurrence s’est étoffée, voyant apparaître des modèles à fort caractère comme le Citroën C3 Picasso et son pare-brise zénith, le Nissan Note et son safety shield (pack de sécurité) ou encore le redoutable Ford B-Max et ses portes latérales coulissantes. De plus, le gabarit maousse du Meriva (4,30 m) le positionne parfois face à de véritables stars en matière de « famille » comme le Renault Scénic (4, 36 m) ou encore le Peugeot 3008 (4,36 m). Difficile donc de se faire une place dans un marché désormais animé par des leaders domestiques.
Opel remet à niveau son monospace autour de 3 thèmes : le design, les mécaniques et la connectivité. Sur le plan esthétique, le coup de pinceau est (très) léger. Le modèle fabriqué à Saragosse reçoit une calandre redessinée, des optiques à fond sombre et l’ajout de chromes pour le côté un peu plus sophistiqué. Les feux de jour peuvent désormais se doter de la technologie LED. La partie arrière, elle, intègre des optiques façon cristal. Le catalogue s’enrichit de deux nouvelles teintes et d’un choix de jantes supplémentaires.
À bord, l’habitacle reste le même avec ses qualités et ses défauts, comme la surabondance de boutons sur la console centrale. Un handicap qui apparemment n’entre pas en ligne de compte, si l'on en croit les récompenses obtenues en Allemagne pour la qualité de son ergonomie. Le Meriva a en effet été salué outre-Rhin par les médecins pour l’ergonomie de ses sièges et son accès à bord facilité grâce aux fameuses portes antagonistes (ouverture à 84°). En dépit de quelques plastiques creux et d'une implantation d’écran multimédia obsolète, le Meriva possède de nombreuses qualités à destination de la famille.
Les rangements dans l’habitacle sont nombreux. On en compte une bonne trentaine. Parmi eux, la console FlexRail, amovible, qui coulisse sur des rails sur une vingtaine de centimètres. La présence des portes antagonistes « FlexDoors » relève selon nous plus du coup marketing car installer un siège bébé s’avère plus difficile qu’à bord d’un monospace traditionnel. Opel a conservé l’aspect pratique de son modèle avec le « Flex Space », les sièges arrière peuvent être rabattus indépendamment et libérer un espace de chargement plat. Ils coulissent en prime dans la largeur, ce qui permet de charger des objets longs ou faire voyager deux personnes avec le meilleur niveau de confort. Ici tous les volumes sont exploités, le Meriva ne laisse rien au hasard et certainement pas le volume de chargement capable d’osciller entre 400 et 1500 litres. Dans ce domaine, la nouvelle production d’Opel surpasse le Citroën C3 Picasso et le Ford B-Max. La grosse nouveauté sur ce Meriva restylé, c’est l’intégration de la nouvelle génération de système multimédia IntelliLink. Il permet sur les finitions haut de gamme (Cosmo et Cosmo Pack) ou en option (350 €) de coupler son smartphone à la voiture pour offrir une connectivité Bluetooth, profiter du téléphone mains libres ou encore du streaming audio.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération