En bref
Nouvelle plate-forme
Six moteurs de 120 à 240 ch
À partir de 25 350 €
Le segment des familiales, appelé communément M2, est en perte de vitesse depuis quelques années au profit des monospaces et autres crossovers, mais il conserve tout de même une part de marché non négligeable. Parmi les constructeurs généralistes, le podium de la catégorie appartient aux françaises avec la Peugeot 508 (sortie en 2011, restylée en 2014 et vendue à 18 357 exemplaires en 2014), la Renault Laguna (sortie en 2007, restylée en 2010 et vendue à 10 330 exemplaires en 2014) et la Citroën C5 (sortie en 2007, restylée en 2010 et vendue à 8 032 exemplaires en 2014). Et tout de suite après vient la Volkswagen Passat, avec 7 300 exemplaires écoulés en 2014. Succédant à la B7 qui n'était qu'une grosse évolution de la B6 sortie en 2005, cette huitième génération, baptisée logiquement B8 et entièrement nouvelle, vient donc à point nommé dans un segment où les ténors sont vieillissants. Construite désormais sur la plate-forme MQB, gage de légèreté, sa version de base est sous la barre des 1 300 kg contre plus de 1 400 avant, à motorisation équivalente, synonyme de performances et de consommations améliorées.
Niveau ligne par contre, elle inaugure certes une nouvelle face avant dite « en boomerang » et une profonde nervure court le long de son flanc mais cela reste dans la droite ligne du modèle qu'elle remplace et elle s'insère logiquement dans la gamme Volkswagen. Une petite déception : les modèles haut de gamme différent très souvent esthétiquement de l'entrée de gamme quelle que soit la marque, mais ici le fossé est particulièrement important. En finition Carat Edition comme on l'a découverte au Mondial de l'Auto en octobre et comme Alexandre Bataille a pu l'expérimenter durant la présentation du break SW, la Passat, avec de grosses jantes de 19 pouces, une large baguette chromée surmontant les phares et la calandre, et des projecteurs à LED, ne manque pas de prestance et de personnalité, mais de l'entrée au milieu de gamme comme ici, elle est bien plus passe-partout.
L'habitacle est bien évidemment remodelé mais cela reste tout de même du classique dans les lignes avec une pointe d'austérité dans la tradition de la marque. Cela étant, l'ensemble est ergonomique est très fini et on échappe de justesse à la sinistrose avec des plaquages façon aluminium, une option à 480 €. On regrettera de plus l'installation un peu basse de l'écran tactile central ainsi que l'absence du magnifique Active Info Display, cette instrumentation entièrement numérique sur laquelle Volkswagen a beaucoup communiqué, mais qui est réservé exclusivement au plus haut de niveau de finition. On se retrouve ici des compteurs tout ce qu'il y a de plus classique.
Si la Passat de huitième génération garde une longueur identique à sa devancière au centimètre près, à 4,77 m, son empattement progresse lui de 8 cm, la rendant encore plus habitable, avec 4 cm supplémentaires aux genoux à l'arrière et 5 vraies places. Le volume du coffre n'est pas oublié, bien au contraire : pas de hayon, même si c'est un choix peu populaire chez nous, mais 586 litres, ce qui en fait un parmi les plus grands de la catégorie, juste derrière la Skoda Octavia à 590 litres.
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