Dacia diversifie sa gamme en commercialisant le dérivé baroudeur de sa Sandero. Le Stepway, alors réservé à l’Amérique du Sud débarque sur le vieux continent avec une identité low-cost très affirmée. Moins de 12 000 € pour un véhicule diesel au look plus travaillé et à l’équipement plus riche qu’une Sandero de base.
La recette est simple mais efficace. Renault, enfin Dacia, a procédé par touches pour donner un ton aventurier à sa Sandero. Ainsi le Stepway se distingue par une garde au sol rehaussée de 20 mm, des barres de toit spécifiques, un marchepieds, des protèges carters (en plastique) et un bouclier avant bi-ton. Simple mais efficace. Le Stepway est sexy et surprend le passant, qui s’y reprend à deux fois avant de constater qu’il s’agit bien d’une Dacia.
En revanche, l’habitacle n’affiche aucune fantaisie supplémentaire, hormis une assise plus haute et non réglable ! Déstabilisant. On aurait apprécié quelques éléments distinctifs, mais Dacia a choisi d’enrichir l’équipement de sa Stepway d’une climatisation et d’un autoradio MP3 en plus de la finition Ambiance, moyennant un surcoût de 1 400 €. Le Stepway reste un véhicule low-cost, avec tout ce qu’il comprend, comme des plastiques bas de gamme, une ergonomie passable (commandes de lève-vitres disposées sur la console centrale) et une isolation perfectible. Pour le reste, pas de surprise, les passagers profitent, à l’avant comme l’arrière, d’une habitabilité flatteuse et d’un volume de coffre satisfaisant 390 litres. Au seuil malheureusement haut perché : 80 cm du sol.
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