Si la Passat innove dans de nombreux domaines, celui des moteurs est quelque peu décevant puisque la plupart des motorisations sont utilisées sur d'autres modèles du groupe. Le principal changement mais d'importance est la nouvelle implantation. Adieu les moteurs longitudinaux et bonjour les motorisations transversales. Ce choix présente plusieurs avantages dont notamment une meilleure répartition des volumes mais également une protection optimisée pour les piétions en cas de choc. Finies également les coûteuses excentricités de sa devancière du style 8 cylindres en W. Cette installation la démarque aussi de sa cousine Audi A4 et la prive pour le moment de 6 cylindres diesel.
La Passat reprend la majorité des motorisations de la Golf. La gamme offre dès le lancement deux motorisations essence à injection directe FSI de 115 et 150 ch et deux turbodiesels TDI de 105 à 140 ch. Suivront en mai un 1,6 l essence de 102 ch constituant l'entrée de gamme et une évolution 170 ch du 2 l TDI avec filtre à particules, puis, à l'automne, un 2 l turbo à injection directe de 200 ch et un V6 3,2 l de 250 ch avec transmission intégrale 4 motion et boîte DSG en fin d’année.
Pour ce premier galop d’essai, nous avons eu entre les mains le 2l FSI 150 et le 2 l TDI 140.
Inédit sur la Passat mais familier du groupe Volkswagen, ce dernier bloc nous semble être le compromis parfait. Puissant, performant et sobre, le TDI 140 conserve son caractère mais aussi ses défauts comme par exemple une sonorité toujours aussi importante heureusement moins présente dans l’habitacle grâce à une insonorisation améliorée. Côté performances, ce moteur ne déçoit pas avec un 0 à 100 km/h abattu en 9,8 secondes avec une consommation de 5,9 l/100 km. A noter que même si ce moteur répond aux normes Euro IV, il est également disponible avec le filtre à particules. En option au prix de 650 €, le filtre à particules est exceptionnellement commercialisé à 1€ jusqu’à la fin du mois de mai.
Le 2.0 TDI devrait représenter le plus gros des ventes de la Passat. En effet, 90 % des modèles vendus devraient fonctionner au gazole (NDLR : actuellement, ce taux monte à 98 % ).
Enfin, à l'heure où l'écart entre le prix du litre de gazole et celui de l'essence tend à diminuer, le FSI 150 n'est pas à négliger car ses prestations sont convaincantes et nettement supérieures à celles du rustique TDI 105 proposé au même prix. Aussi agréable à conduire et encore plus performant, le 2.0 FSI n’a comme seul inconvénient, une consommation de 8,2 l/100 km qui peut largement dépasser les 10 l/100 km en conduite rapide. Entre le TDI 105 ch et le 2.0 FSI, prenez le temps de la réflexion.
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