Contact. Sous le capot, pas de surprise. On retrouve avec plaisir le pétillant V6 3,7 l à calage variable partagé avec de nombreux modèles des gammes Infiniti et Nissan.
Mais s’il développe 331 chevaux sous le capot du coupé 370Z récemment présenté, il en perd onze au passage. Pas grave, les 320 qui restent animent avec une bonne humeur sonore et communicative cette grosse bête de 1898 kilos à vide (tout de même). La souplesse et la vivacité mécanique invitent à une conduite enlevée, que le comportement routier sain et équilibré de l’auto facilite. L’auto distille un plaisir de conduite réel, aussi à l’aise et confortable dans l’exercice du « cruisin’ » que volontaire dès que l’on force un peu le rythme. Rigide, bien guidée et correctement amortie, elle avale les portions sinueuses avec un bel appétit, pimentant les assauts de quelques dérives du train arrière, propulsion oblige. En revanche, le mode manuel séquentiel de la boîte automatique à sept rapports optionnelle avoue vite ses limites dans ce genre d’exercice, souffrant d’un déplaisant manque de réactivité. Fort d’un système de contrôle de régime actif qui distribue à l’envi les petits coup de gaz « qui vont bien » au rétrogradage, le mode tout-auto nous est donc apparu comme celui qui collait le mieux à l’esprit de l’auto, laquelle dispense alors un confort honorable dans un habitacle assez bien préservé des remous d’air. Précisons tout de même que l’exercice du 0 à 100 km/h est réglé en 6,3 s, soit une demi-seconde de plus qu’une 335i plus légère de 88 kilos. Quant à la consommation, pour laquelle aucun chiffre n’est encore officiellement annoncé, elle s’établit à 14,7 litres sur notre parcours d’essai.
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