Le Parlement européen a réfléchi sur une harmonisation dans l'espace de l'union européenne des règles du contrôle technique des voitures, des camionnettes mais aussi des motos. Un dispositif destiné à apporter une plus-value à la sécurité routière, mais qui attendra pas moins de quatre ans pour devenir une généralité partagées par tous les Etats membres.
Ce dernier prévoit un premier contrôle technique après quatre ans, puis tous les deux ans. Il promet également la reconnaissance trans-frontière des certificats de contrôle techniques. Enfin, l'obligation d'enregistrer le kilométrage des véhicules lors de chaque contrôle technique est renforcée. Ce qui est bien le moins au vu du constat de la Fédération internationale de l'Automobile (FIA), qui affirme que 5 et 12% des voitures d'occasion vendues en Europe auraient un compteur trafiqué.
A la lecture de ces conclusions, on ne peut que se dire que la montagne a accouché d'une souris. Car la Commission européenne espérait bien plus. Du genre contrôler après 4 ans, puis 2 ans, puis annuellement le véhicule. Et si celui-ci accusait plus de 160.000 kms, le soumettre à des contrôles encore plus fréquents.
Côté motos, la disparité est reine puisque seize Etats membres ont instauré un contrôle technique obligatoire pour les motos et scooters, à des fréquences très variables selon les Etats. Or l'uniformité du genre ne sera pas pour demain. Seules les motos avec des moteurs dépassant les 125cc seront sujettes à des inspections obligatoires, et ce uniquement à partir de 2022. Par ailleurs les Etats membres pourront être dispensés de tels contrôles s'ils ont déjà mis en place des mesures de sécurité routière alternatives efficaces pour les véhicules à deux ou trois roues. Une formulation nébuleuse ouverte à toutes les interprétations.
Le texte est à présent parti vers les représentants des vingt huit Etats membres de l'Union Europénne à qui il appartiendra de l'approuver. Ou non.
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