Par rapport à une Focus traditionnelle, la version ST a bien entendu été repensée au niveau de son châssis. La suspension avant indépendante de type McPherson et indépendante multibras à l'arrière profite de ressorts durcis de 30 % et d'une garde au sol rabaissée de 15 mm. La tenue de route est donc sereine et sûre d'autant plus que la direction se veut précise et consistante. On est très loin du flou de celle de la Mégane. Pour les plus perfectionnistes, il est possible de la régler selon trois modes (standard, confort et sport). Des changements peu perceptibles à l'usage qui nous ont semblé être un gadget.
Pourvue d’un ESP déconnectable, la Focus ST distille une tenue de route très efficace et très sécurisante. Ainsi, en conduite rapide comme ce fut le cas lors de notre essai sur le mythique circuit du Castellet, son train arrière glisse progressivement, ce qui permet au conducteur d’éprouver de belles sensations sans risquer de subir un décrochage fatal.
Les plus audacieux d’entre-vous prendront plaisir à déconnecter l’ESP et dans ce cas-là aussi, pas de mauvaise surprise. La principale raison à ce comportement presque parfait réside dans la conception même du modèle puisque la Focus ST a été élaborée comme si elle ne devait pas recevoir cette aide électronique. Or comme, elle en est dotée, le comportement est finalement très difficile à prendre en défaut.
Côté freinage avec des disques ventilés de 320 mm à l’avant et 280 mm à l'arrière, la Focus est bien pourvue avec une bonne puissance mais attention en usage sur circuit car leur endurance peut être mise à mal.
Le confort est appréciable. Les occupants ne seront pas trop secoués malgré les jantes 18 pouces et les suspensions sport. Peu de prise de roulis également et très bon maintien sont à mettre à l'ordre du jour grâce à des sièges Recaro offrant une excellente tenue et de multiples réglages qui permettent au conducteur de trouver une position de conduite idéale. Polyvalence toujours…
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