A l'opposé des catégories de véhicules "difficiles", qui souffrent de l'ambiance autophobe, de l'effet bonus malus (même s'il ne concerne pas les occasions rappelons-le...), du prix de l'essence, de la crise... il existe d'autres catégories d'auto, qui au contraire ont tout pour plaire, et pour lesquelles la revente n'est pas un problème !
Pour schématiser, il s'agit de tous les véhicules qui bénéficie d'une bonne image actuellement. Ils consomment peu, sont respectueux de l'environnement, bénéficient d'un bonus écologique en neuf, ont un coût d'entretien raisonnable. Ils possèdent tous les atouts pour attirer la clientèle en ces temps où pour beaucoup, les fins de mois sont difficiles à boucler, et pour qui posséder une voiture plus économique que la précédente est un but.
De même pour ceux qui accèdent pour la première fois à la propriété d'une automobile. Ils se dirigeront en majorité, en occasion comme sur le marché du neuf, vers ce type de véhicule économique et véhiculant une image "propre sur soi".
Il s'agit évidemment en premier lieu de la catégorie des citadines. Un léger fléchissement des cotes a été observé récemment. Mais c'est une conséquence logique du bonus écologique qui leur a été accordé en neuf. Les prix en occasion en tiennent compte. Pour un vendeur, cela revient au même. En dehors de cela, les prix se tiennent plutôt bien et le marché de l'occasion de cette catégorie reste à un bon niveau, et observe même un regain de dynamisme ces derniers mois... Pour un vendeur, la revente est donc facilité. Il n'existe pas le risque, comme pour les catégories évoquées page précédente, de grosse perte financière. Et en règle générale il ne s'écoule que peu de temps avant de trouver un acheteur. Et cela est vrai quel que soit l'âge de la voiture, aussi bien pour une occasion récente, que pour une citadine plus âgée, dont le petit prix de vente et le coût à l'usage modéré représentera un attrait pour de nombreux acheteurs...
On peut parler dans les mêmes termes de la catégorie des berlines compactes, spécialement diesel, ainsi que de celle des monospaces compacts. Avec un bémol toujours sur les versions essence, qui ont moins bonne presse, qui bénéficie rarement de l'effet positif d'un bonus écologique en neuf, qui leur donne une bonne image en occasion. Pour ces deux catégories les vendeurs professionnels arrivent à les écouler de manière correcte, sans rogner trop sur leurs marges, même si la crise globale les y obligent tout de même. Mais ça c'est vrai pour toutes les voitures. Donc vous, en tant que particulier pouvez également envisager sans arrière-pensée de revendre votre auto si elle appartient à ces catégories. Vous n'y perdrez pas, en tout cas pas plus qu'en temps normal...
Les choses sont moins claires pour les familiales. Elles restent moins dans l'ère du temps du fait de leur consommation accrue par rapport aux citadines polyvalentes et aux compactes, de leur coût d'utilisation également plus élevé. Mais elles redeviennent dans le même temps attirantes pour les automobilistes qui auparavant achetaient des monospaces ou des 4x4 d'occasion, et qui se reportent du coup sur les familiales. Ils ont besoin de place, donc ne peuvent descendre trop en gamme, mais ne veulent plus investir dans des véhicules à l'image trop écornée. Pour eux, les berlines familiales deviennent un choix raisonnable. Un nouveau marché donc, qui s'ouvre pour les vendeurs de familiales, et une chance de pouvoir s'y retrouver financièrement le jour où ils vendront.
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