La Fisker Karma n'est pas parfaite : les places arrière et le coffre sont trop petits, ce qui contraste avec son encombrement général trop important, et son écran tactile donne parfois envie de s'arracher les cheveux, mais pour un premier modèle d'une nouvelle marque, elle est extrêmement aboutie, avec une partie mécanique tout à fait convaincante et un plaisir de conduite évident.
Sa concurrente toute désignée, la Porsche Panamera S Hybrid, la domine tant au niveau des performances que du châssis mais ce qui distingue la Karma, à part son esthétique digne d'automobiles à deux fois son prix et ses émissions de CO2 contre lesquelles la berline de Stuttgart ne peut pas lutter, c'est surtout son honnêteté intellectuelle l'obligeant à ne pas seulement se reposer sur son moteur pour se bombarder « véhicule écologique », mais en l'inscrivant dans le cahier des charges global pour l'insérer dans la conception de chacun de ses éléments. Ce qui en fait une voiture totalement unique dans le paysage automobile mondial.
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