93 - Seine-Saint-Denis : des piétons et des motards durement touchés

Les axes dangereux

L'autoroute A 1 pose un réel problème, mais il faut noter que la gravité des accidents varie énormément du fait de la vitesse. Attention également sur les routes nationales, car l'ensemble du réseau est considéré comme risqué.

Les statistiques locales

L'année 2000 a été très bonne en matière d'accidentologie, car tous les indicateurs sont en diminution et parfois de façon spectaculaire, comme c'est le cas par exemple pour le nombre d'accidents corporels et celui des blessés. Cette nette amélioration se constate également si l'on compare des données de l'année 2000 avec la moyenne des années 1995-1999, car on remarque une baisse significative de la mortalité (- 20,9 % ). Comme à Paris et dans les Hauts-de-Seine, les piétons et les motards payent un lourd tribut à la route, car ils représentent respectivement 30,3 % et 21 % des morts sur les cinq dernières années. Comme dans la plupart des départements se trouvant en Ile-de-France, la ville est largement plus meurtrière que la campagne, en concentrant 60 % des accidents mortels et, bien sûr, ce sont les conducteurs locaux qui en sont les principales victimes car ils constituent 64 % des tués sur la route.

La politique de médiatisation

Pas de communication sur l'emplacement des radars dans la presse. La préfecture indique, en revanche, aux différents médias locaux, les principales causes d'accidents. La prévention auprès des scolaires est également un des principaux sujets de préoccupation des autorités, qui mènent de nombreuses opérations auprès des élèves d'écoles primaires, de collèges et de lycées. Des actions auprès des seniors sont aussi entreprises ; elles sont divisées en deux types : la correction des défauts des conducteurs et la prise de conscience, par les piétons, des risques liés à leur âge (traversée moins rapide ou prise de risque).