2. Westfalia Kelsey (2024) - Sur la route
Bien sûr, on « grimpe » à bord du Kelsey. Puisqu’il est issu du Ford Transit Custom, on ne tombe pas dans un baquet de sportive. Mais une fois à bord, la position de conduite est plutôt proche de celle d’une auto, ou plutôt, d’un SUV. On démarre le 2L diesel de 170 ch de notre essai (un 136 ch est également disponible) et l’on ne doute pas une minute d’être au volant d’un moteur à mazout. La cellule fait son travail de caisse de résonance qui amplifie le bruit du moteur qui ne se font oublier qu’à vitesse de croisière.
Mais heureusement, on l’atteint plutôt rapidement, surtout grâce au couple de 390 Nm qui déboule dès 1 750 Nm. La boîte auto à huit rapports est parfaitement étalonnée et cet attelage moteur - BVA arrive même à donner le sourire au conducteur le plus blasé par l’usage des camionnettes. D’autant que le Transit, et donc ce Kelsey, dispose de trois modes de conduite, dont une position sport.
Moteur et boite auto : la bonne alliance
On en usera qu’une fois seul à bord car si, au volant, on est grisé par les relances, et la direction plutôt précise pour un fourgon, les passagers quant à eux ne parviendrons pas à oublier le côté utilitaire de l’engin, bien ballottés sur leurs sièges au maintien douteux. Reste que l’engin est rassurant à mener et malgré ses 2 775 kg et ses 5,45 m, il s’en tire très honorablement. À noter que l’autre moteur proposé, le 2 l Ecoblue toujours en diesel de 136 ch propose tout de même 360 Nm de couple, ce qui sur le papier, paraît suffisant pour déplacer le gros bébé.
Mais non seulement ce Kelsey est plutôt vif, même s'il consomme tout de même entre 9 et 10 l en situation mixte, mais en plus il est assez silencieux, une fois un régime décent atteint évidemment. C'est que, souvent, sur ce type de van, le toit relevable replié produit des bruits d’air désagréables. Mais pas ici, tout simplement parce que son ouverture est inversée vers l’arrière, contrairement à une grande majorité de ses confrères.
Une inversion qui n’a pas été décidée pour que l’air ne s’engouffre pas dans les interstices à l’avant et pour le bonheur des oreilles du conducteur, mais tout simplement, pour permettre aux occupants de prendre leur douche debout à l’arrière du véhicule.
Le silence est aussi lié à la bonne fixation du mobilier, d’excellente qualité par ailleurs. Un mobilier dont on peut déplorer le manque de rangements. Parfois, il y a des choix cornéliens à opérer lorsque l’on choisit un van : disposer d’une douche et de toilettes, ou de rangements suffisants.
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