Voiture volante : un début de législation en Europe
La voiture autonome semble vouloir aller plus vite que la législation, mais c'est encore pire pour la voiture volante, qui ne rentre dans aucun cadre. Une première étape vient toutefois d'être franchie avec les prémices d'un cadre législatif voté par l'agence européenne de sécurité aérienne.
Il n'est pas rare que la technologie et les industriels aillent vite, trop vite pour les décisionnaires de tous bords et pour la loi, parfois inexistante. Si le cadre législatif de la voiture autonome a encore du chemin à faire avant d'être aussi complet que celui de la voiture traditionnelle, le constat est bien pire pour la voiture volante : comment la faire voler ? Quels engins autoriser ? Qui doit être responsable en cas de problème ?
Autant de questions qui n'ont pas de réponse, mais l'EASA (agence européenne de sécurité aérienne) en apporte quelques-unes. Le but est de commencer à dessiner les contours de la loi pour les appareils "hybrides ou électriques à décollage vertical". Notez bien que l'EASA a choisi de ne retenir que les appareils électrifiés !
Les ingénieurs et concepteurs travaillant dans des sociétés qui misent sur la voiture volante vont enfin savoir sur quel pied danser. Les véhicules en questions ne devront pas comporter plus de 9 places et peser plus de 3175 kg. Deux catégories seront ensuite déclinées : la première pour le transport personnel, et la seconde pour les "taxis volants", qui ne seront autorisés à voler qu'au-dessus des villes, pour du transport urbain. Un uniforme commun à tous les "pilotes" et le cumul des heures de vol, comme pour un avion, sont également à l'étude.
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