Une nouvelle prime mobilité est à l'étude
L'État réfléchit à un nouveau coup de pouce pour ceux qui utilisent leur voiture pour se rendre au travail.
Les gilets jaunes ont déjà obtenu gain de cause pour l'abandon de l'augmentation des taxes sur les carburants en 2019. Mais ce geste de l'exécutif ne leur suffit plus. Ils sont restés très mobilisés ce week-end et réclament d'autres mesures pour l'amélioration de leur pouvoir d'achat. Pour beaucoup, la balle est dans le camp d'Emmanuel Macron. Le Président de la République va s'adresser aux Français ce lundi, à 20 heures. Afin de calmer les esprits, et enfin tenter une sortie de crise, il pourrait faire plusieurs grandes annonces.
En ce qui concerne les conducteurs, après l'abandon de la hausse de la fiscalité sur les carburants et le report de la mise en place du contrôle technique plus sévère, sans oublier les primes à la casse augmentées pour les plus modestes, une prime mobilité semble à l'étude. Celle-ci a été évoquée hier par Muriel Pénicaud, ministre du Travail, qui a souligné que "sept Français sur dix se rendent au travail en voiture". Il ne devrait toutefois pas y avoir d'annonce dès aujourd'hui, car des discussions sur les modalités de cette prime doivent commencer le mardi 11 décembre.
Cette prime pourrait-elle servir à payer le contrôle technique ? C'est une piste suggérée par le Conseil National des Professions de l'Automobile, dont une délégation a été reçue par le cabinet du Premier Ministre. Le CNPA a aussi proposé une baisse de la fiscalité des prestations du contrôle technique, mais aussi de la réparation dès lors qu’il s’agit de défaillances critiques, c’est-à-dire liées à la sécurité, à l’environnement et à la santé, pour les véhicules de plus de 10 ans.
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