2. Un peu d'histoire.
Lorsque l'on évoque la marque Lamborghini, c'est bien évidemment vers le domaine automobile que les esprits s'évadent, avec d'entrée de jeu la fameuse "Countach" ou la "Diablo".
Petit rappel historique: juste après la deuxième guerre mondiale, Ferruccio Lamborghini se lance dans la fabrication de tracteurs agricoles. Le succès est tel que quelques années plus tard, il peut s'adonner à sa principale passion: les voitures de sport. Son but: concurrencer Ferrari et Maserati. Nous sommes alors au début des années soixante.
Tout se passe bien jusqu'au début des années soixante-dix où la conjoncture mondiale associée au choc pétrolier mettent à mal les constructeurs de voitures de prestige. La section automobile Lamborghini passe de mains en mains pour terminer dans le giron du groupe VAG Audi à la fin des années quatre-vingt-dix.
Revenons à notre fameuse moto. Nous sommes donc au milieu des années quatre-vingts, époque où les préparateurs tels que Martin ou Godier Genoud ont le vent en poupe, notamment pour pallier au problème récurent des machines de série: la tenue de route (même si Suzuki vient de jeter un pavé dans la mare en commercialisant la 750 GSXR en 1985).
D'autres petits ateliers proposent également des machines sur-mesure pour qui peut se les offrir. C'est ainsi que l'on découvre dans les revues spécialisées ou sur les salons des enseignes comme A.C.M., Pemda ou encore Boxer Bikes. C'est à ce dernier que l'on doit cette Lamborghini.
Boxer Bikes, enseigne située à Toulouse et tenue par les frères Henriette, n'en est pas à son coup d'essai puisque des machines comme la Vecteur ou la Sensor sont déjà en circulation. Plus tard, Boxer Bikes devenu Boxer Design travaillera avec Voxan et sera notamment à l'origine de la splendide VB1 (voir l'article d'Olivier ici).
Allez, je vous invite à découvrir cette Lamborghini.
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