Faire le zazou à satiété devant un radar finit toujours par vous attirer des ennuis. Qu'importe si vous changez de moto et que vous rouliez avec la plaque d'immatriculation cachée, à un moment donné, on finit toujours par vous retrouver.
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C'est un indicateur sensible et d'autant plus incontournable pour la Sécurité routière qu'il a une fâcheuse tendance à repartir à la hausse. Depuis douze ans, la courbe s'était assagie mais depuis l'an dernier elle s'est à nouveau élevée. Le nombre des morts sur les routes préoccupe et, depuis le début de l'année, il ne faiblit pas.
Seront-ils interdits ? Finalement non, les intercoms continueront d'officier dans le monde du deux-roues mais sous certaines conditions. Bernard Cazeneuve, Ministre de l'Intérieur, avait laissé entendre au début du printemps une interdiction prochaine des systèmes intercom en deux-roues.
C'est fait ! Dans les couloirs du Conseil national de la sécurité routière, c'est la mesure qui faisait débat et les échanges ont été houleux. Pour faire baisser de manière significative une mortalité en hausse, le clan du radar à tout va ne jurait que par une baisse à 80 km/h de la vitesse autorisée sur les routes secondaires.
La mesure du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, entrera en vigueur en 2016 : les gilets jaunes homologués seront obligatoires dès le 1er janvier prochain.
Pendant qu'en France, on joue au mélodrame sur les spots de sécurité routière, é n Suisse, en particulier sur la commune de Lausanne, on a décidé de sortir la carte du sarcasme. Elle met en avant les manques d'attention dans la rue qui ont coûté la vie à 1100 personnes et ont provoqué un accident grave sur quatre.
Mieux qu'une société de production, la sécurité routière se voit faire des spots par des réalisateurs français de tous bords. Et pour celui-ci c'est Erick Zonca (La Vie rêvée des anges) qui prend les commandes avec « Lorsque l'amour sera mort ». Il aborde les accidents de deux-roues et surtout ce qu'il se passe dans l'entourage.
L'enjeu est de taille et, à la fin de l'année, il faudra rendre sa feuille au sujet de la mortalité routière. Une branche sensible s'il en est puisque le nombre des décès sur le bord de nos routes a grimpé l'an passé. Une première depuis douze ans alors que l'objectif est de faire chuter la triste statistique à 2 000 morts en 2020.
Voilà des chiffres qui font du bien à un ministre de l'Intérieur qui venait juste d'annoncer la mise en place de ses 26 nouvelles mesures pour optimiser la Sécurité routière. Après deux mois de hausse et un bilan 2014 en berne, la mortalité routière s'est enfin décidée à repartir à la baisse.
On l'avait peut être oublié, mais le gouvernement nous a rappelé la conjoncture à notre bon souvenir. Le 26 janvier dernier, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait promis la mise en place de 26 mesures destinées à faire décliner l'inquiétante courbe de la mortalité routière repartie à la hausse après 12 ans de déflation.