Il était bien là ce matin à serrer les dents, il a tourné avec sa Honda mais c'était pour se voir satelliser à six secondes des meilleurs, puis il a vu avec soulagement la pluie arriver pour figer les positions. Dani Pedrosa est sans doute le seul pilote à avoir considéré cette averse tropicale comme divine.
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La première journée malaise a été favorable aux pilotes Aprilia qui se sont taillés la part du lion sur le circuit de Sepang. Seul point particulier, c'est Hector Barbera qui a signé la pole provisoire et non le favori de la marque pour le titre Jorge Lorenzo. Mais ce dernier n'est pas loin, puisqu'il est second.
Alvaro Bautista semble, cette saison, au fait de son art. Sa saison 125 est exemplaire et il semble bien se diriger irrémédiablement vers le titre suprême de la catégorie. Mika Kallio fait ce qu'il peut pour retarder cette échéance mais une nouvelle qualification de vice-champion semble bien le guetter.
Capirex a le vent en poupe. Oubliées les vilaines blessures de la chute de Catalunya, fraîchement auréolé de sa victoire au Grand Prix de la République Tchèque à Brno, le contrat renouvelé pour un an chez les rouges en poche, le teigneux transalpin entame le week-end malais de la meilleure façon qu'il soit.
Champion du Monde 125 en 2002, Arnaud Vincent est, à ce jour, un des Français qui a remporté le plus de Grand Prix dans sa carrière. Il comptabilise ainsi pas moins de sept réalisations, toujours dans la catégorie des 125. Et il y a fort à parier que ce score en restera là.
Les premiers tours de roues ont à peine commencé sur le circuit de Sepang en Malaisie, que, déjà, un premier rebondissement s'y est déroulé. Alors que l'étape malaise marque le début d'une véritable bataille du Pacifique pour le titre suprême, avec ses escales à Sepang, en Australie et au Japon, voilà qu'une première victime a été admise à la clinique.
L'écurie D'Antin y croyait pourtant dur comme fer, alors que Ducati laissait faire n'ayant rien contre l'éventuelle affaire. D'autant plus que Borgo Panigale donnera les moyens à la structure hispano-italienne de faire bonne figure l'an prochain.
Le milieu de la course est impitoyable. On a beau avoir fait un sans faute, ne devant son plus mauvais résultat, à Brno, qu'à un souci de « traction control », on a beau mener le championnat du Monde, rien n'y fait : on n'est pas à l'abri des sarcasmes de la part de ses employeurs.
Après Eskil Sutter lui-même et Max Neukirchner ensuite, c'est cette fois Garry McCoy qui est allé tâter de la Illmor. Sur le circuit d'Albacete, Mario Illien et Sutter lui ont demandé d'éprouver leur machine au regard de son expérience passée des quatre temps, éprouvée en deux saisons de mondial Superbike chez Foggy Petronas et sur une Ducati privée.
Il n'aime pas Pedrosa, il n'a pas d'amis sur la piste et son rival actuel pour le titre est tout au plus intelligent mais certainement moins talentueux que lui. Voilà les certitudes de Jorge. L'Espagnol, en voie de devenir l'icône Aprilia, et en bonne marche vers le titre mondial 2006 en 250, livre ainsi ses sentiments, sans compromis ni nuances.