Pour une offensive victorieuse en mesure de remonter vers la tête du Championnat, ça ne s’annonce pas vraiment sous les meilleurs auspices. Les différentes séances d’essai ont émoussé l’esprit de conquête chez Yamaha, et l’on sentirait presque poindre comme une forme de résignation.
C’est l’information du jour sortie par MCN. Colin Edwards a donné son accord pour aller chez Tech’3 aux côtés de Toseland. Lin Jarvis et Hervé Poncharal en sont ravis, surtout, d’ailleurs, ce dernier, car c’est Yamaha qui devrait régler le salaire de l’Américain.
S’il n’y a apparemment pas grand-chose à faire contre Stoner en Moto GP, il n’y a pas plus à espérer dans une catégorie 250 qui subit aussi la loi d’un dominant : Jorge Lorenzo. Surpris par la pluie d’hier, le futur pilote Yamaha a placé son actuelle Aprilia en haut de la feuille des temps en signant sa septième pole position de la saison.
C’est d’un mal pernicieux dont souffre Marco Melandri. Sa cabriole lors de la qualification de Laguna Seca continue ainsi de se faire sentir, mais pas à l’endroit exact de la blessure. Hier, Marco expliquait : "Je me suis senti en confiance sur la moto ce matin. Mon pied allait bien mais j'ai roulé prudemment.
Il n’y a rien eu à faire pour empêcher Casey Stoner d’enlever sa cinquième pole position de la saison. Avec un chrono intimidant, puisqu'il a été le seul à pouvoir évoluer dans les 1’56. Et tout ça avec une grande sérénité. Hopkins, dans les dernières minutes, a bien essayé de donner le change, mais il a franchi la limite pour chuter.
La pole du héros local Lukas Pesek signée hier n’aura pas pesé lourd face à la charge du leader du championnat, le Hongrois Gabor Talmacsi. Le pilote Aprilia a signé un chrono intimidant, rejetant son plus proche poursuivant et équipier Faubel à plus d’une demi seconde.
Stoner a repris les choses en main sur le tracé de Brno dans la dernière séance libre avant la qualification. En signant un temps presque sous la barre des 1’58, il a montré sa grande forme tandis que ce sont deux partenaires Bridgestone qui le suivent au-delà de la demi seconde : Hopkins et notre Randy.
Les choses sont à présent en ordre chez le constructeur d’Hamamatsu. Le domaine des pilotes est réglé, avec la paire Capirossi Vermeulen, et voilà qu’à présent, le plan économique est finalisé. L’investisseur titre de Suzuki en Moto GP depuis 2006 a ainsi décidé de reconduire l’aventure.
Des réunions ont eu lieu fin juillet entre le président de la FIM : Vito Ippolito, le directeur sportif de la FIM : Ignacio Verneda et les principaux dirigeants de chacun des quatre constructeurs japonnais.
Bonne journée pour nos Gaulois, avec en prime un meilleur chrono pour Guintoli dans la dernière séance libre. Un temps décroché certes avec des pneus de qualification, mais Sylvain précisait néanmoins qu’il était significatif de réels progrès de la part du team et de ses gommes : « On a mis les qualifs, comme on le fait d’ailleurs d’habitude.
SPONSORISE
