Le monde du Moto GP est décidément impitoyable. Andrea Dovizioso en fait actuellement la cruelle expérience, lui que son actuelle troisième place au championnat n'impressionne guère le paddock au moment de négocier son avenir proche.
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Si Aspar et Tech3 ont confirmé tout le bien qu'ils pensaient de l'organisation du Grand Prix du Japon, le constructeur Honda a quant à lui réuni ses quatre pilotes officiels afin de leur expliquer en quoi consistait leur contrat.
Pour le Grand Prix du Japon, que la FIM a confirmé pour le 2 octobre prochain, et que la Dorna soutient sous le couvert d'un rapport d'expertise favorable qu'elle a demandé auprès d'une commission d'enquête indépendante, il faut sortir du bois et assumer ses choix. Bas les masques !
Pour ne pas sombrer dans la dépression et l'ennui dans une saison 2011 à présent transformée en une vaste séance d'essai pour la prochaine de 2012, Valentino Rossi et Nicky Hayden se sont lancés un défi : terminer l'un devant l'autre l'actuel championnat. Un objectif qui semble tenir à coeur au Kid du Kentucky.
L'une des motivations de la réglementation 2012 du Moto GP est de réduire les coûts dans une conjoncture économique difficile, afin de, non seulement pérenniser l'avenir de la catégorie reine, mais, aussi, gonfler ses effectifs en faisant entrer sur sa grille de départ des francs-tireurs privés réunis sous la bannière du « Claiming Rules Team ».
De tous les pilotes qui ont affirmé lors du Grand Prix de France qu'ils n'avaient guère l'intention de se rendre au Japon pour un Grand Prix au Motegi repoussé au 2 octobre, seul celui qui, à l'époque n'avait pas fait de bruit, reste ferme sur son intention de ne pas faire le voyage vers le pays du soleil levant.
Souvent, dans les sports mécaniques, les changements de réglementation font débat et rarement l'unanimité même s'ils ont leur légitimité. Une tendance que semble pourtant s'être épargnée le Moto GP dans sa décision de revenir au 1 000cc en 2012.
Ce serpent de mer alimente souvent les conversations dans les coulisses de la vitesse moto. Mais il semblerait bien que, cette fois, on en voit la queue. Deux disciplines se font ainsi face sur la piste.
La moto italienne vient de perdre une de ses figures emblématiques en la personne de Claudio Castiglioni. Ingénieur de talent, il avait fondé à la fin des années soixante-dix la marque Cagiva. C'est à lui que l'on doit notamment le trail « Eléfant » ainsi que la petite sportive « Mito », mais également d'autres modèles comme la 916, la Mostro, la F4, ou plus proche de nous le Desmoquattro.
Le partenaire privilégié de Yamaha en Moto GP phosphore en ce moment sur ce que pourrait être ses futurs pilotes pour 2012.