Moto GP - Yamaha: Une consigne pour éviter que Lorenzo se prenne une valise ?

Petit à petit, on y arrive. Il faut dire qu'en tant que responsable d'équipe, on doit peser tous les paramètres pour aboutir à une froide politique au profit de ses couleurs. Trois Grands Prix et encore 44 points de retard, rien n'est perdu, mais l'heure des choix stratégiques a sonné et celui qui est encore en lice pour la couronne suprême a maintenant besoin d'un coup de pouce. Et pas seulement du destin. Aussi de son équipier.

Voilà donc le sujet tabou en Moto GP, mais dans les moeurs de la Formule 1, surgir au grand jour. Très tôt dans la campagne, Jorge Lorenzo en avait déjà parlé provoquant alors les cris d'orfraie d'un Lin Jarvis qui est maintenant reconverti sur le thème: « J'espère que nous serons encore mathématiquement en lice pour le titre à deux Grands Prix de la fin » lâche l'homme de Yamaha qui sait comme tout le monde que la prochaine étape au Japon sera l'antépénultième du calendrier. «  Alors il faudra réfléchir à ce que nous devrons faire. Ben et Jorge sont équipiers et leur bonne relation peut être un avantage. Ils ne sont pas en concurrence et l'harmonie dont nous bénéficions peut être un avantage. »

Plus précisément ? « Ce qui est important, c'est que l'équipe gagne. Et nous donnons le maximum pour nos deux pilotes. Alors si un pilote n'a plus aucune chance de remporter le titre tandis que l'autre si, je pense qu'il serait raisonnable qu'il soit aidé. »

L'ami Ben est donc conseillé de filer un coup de main au Spartiate pour le bien de tous. Et qu'en pense-t-il ? « Pour moi, les consignes n'existent pas. On l'a vu lorsque j'ai passé Jorge à Indy ou quand Pedrosa a pu passer Stoner à Misano. Et c'est comme ça que la course doit être. Je n'aime l'idée que quelqu'un gagne un championnat parce qu'on l'a laissé passer. Pour ce qui me concerne, je n'ai rien entendu de tel. Je n'envisage pas de piloter autrement qu'en pensant à passer celui qui est devant moi. » Il va falloir être plus clair chez Lin.