Et contrairement à Brno, il a mis la bonne gomme sur un tracé de Misano rafraichi par les nuages orageux qui ont changé la donne du côté des pneus. L'option de l'Espagnol à la Yamaha a payé, au contraire de celle d'un Stoner qui a dû lâcher prise à mi-parcours, pour se contenter d'un troisième rang synonyme de neuf points perdus au classement général provisoire.
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Casey Stoner ne relâche pas son étreinte sur ce Grand Prix de San Marin à Misano. L'auteur de la position de pointe, sa huitième de la saison, a confirmé sa domination en devançant exactement ceux qui le suivent sur la grille de départ, soit Jorge Lorenzo et Dani Pedrosa.
Casey Stoner a conquis sa huitième position de pointe cette saison sur un tracé de Misano dont il a amélioré le record absolu. Une performance qui était sienne depuis 2008. L'Australien est donc plus que jamais chez lui sur les bords de l'Adriatique , mais il devra quand même surveiller Jorge Lorenzo et Dani Pedrosa, demain, pour le gain de la course, puisque ces deux là le suivent à seulement un peu plus de deuxièmes.
Avant de laisser les commandes de ce Grand Prix de San Marin à un Jorge Lorenzo en plein sursaut, le meilleur performer de l'entame de cette épreuve courue à Misano avait prévenu que le lendemain serait d'un tout autre acabit.
On a du mal à imaginer un Filippo Preziosi à ce point étourdi, s'interroger ainsi sur la GP12, en Italie et au moment où Ducati traverse sa période la plus difficile depuis son engagement en Moto GP : « Si Stoner pouvait aussi l'essayer, je serais curieux de savoir s'il la trouverait plus facile à piloter.
C'est fait ! Le montant de la transaction est resté secret et l'accord doit néanmoins encore passer sous les fourches caudines des censeurs obsédés par les positions dominantes. Mais le principe en est acquis: le Moto GP et le Superbike sont depuis ce soir entre les mêmes mains.
La rumeur nous avait finalement apporté toutes les pièces du puzzle. Seule, l'imbrication de l'élément Tech3 avec celui du Forward Racing relevait du casse tête. Qui, finalement, se révèle d'une simplicité biblique puisque les deux entités ont passé un accord.
Timide voire inquiétant le matin, Jorge Lorenzo a retrouvé le sens de la marche après la pause déjeuner. Gagnant plus d'une seconde sur son chrono d'entame de ce Grand Prix de San Marin, seul dans la sphère des 1'33 au tour, le champion du monde a tenu à faire savoir qu'il faudrait bel bien compter sur lui sur ce tracé chauffé à blanc de Misano.
Et si Indianapolis n'avait pas été un accident de parcours exacerbé par le nouveau revêtement de la piste américaine ? A la lecture de la première feuille des temps de ce Grand Prix de San Marin, on peut légitimement s'interroger et commencer à s'inquiéter du sort d'un Jorge Lorenzo qui recommence à se retrouver à pratiquement une seconde de l'ogre Stoner.
Ce n'est finalement pas si simple d'être une équipe satellite de Honda. C'est du moins ce que l'on peut imaginer en constatant que celles-ci ne décident pas forcément de tout chez elles. Passe encore que le blason essaie de refourguer un pilote, par ailleurs pas si mal, comme on peut le voir avec un Andrea Dovizioso ostensiblement orienté vers LCR.