La seule chose qu'il a daigné annoncer, c'est que son épouse et future mère de leur enfant sera introuvable dans le paddock du Motegi. Elle restera à la maison, tandis que lui sera sur sa Honda à disputer le Grand Prix du Japon.
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La lumière manquant sur un site d'Aragon paralysé par une panne électrique, ce sont les bruits de l'ombre qui ont attiré l'attention pour tenter d'éclairer nos lanternes sur ce que sera le plateau 2012. Les postes clés étant verrouillés, il faut se pencher sur les dernières opportunités offertes pour piloter les futures 1 000cc.
Cela se serait produit dans un autre pays, que n'aurait-on pas entendu ! Mais c'est bien en Espagne que le site d'Aragon est implanté et c'est en ce lieu que s'est produit une gigantesque panne électrique qui a contraint la locale Dorna à annuler les séances de Moto 2 et du Moto GP de cet après-midi.
Dani Pedrosa n'a laissé le soin à personne de commencer en tête le troisième meeting du calendrier Moto GP dans son Espagne natale. Aragon a donc été son fief matinal et avec près d'une demi seconde d'avance sur le duo Lorenzo-Stoner réuni dans un mouchoir de poche, force est de constater qu'il faudra compter sur lui pour animer le Grand Prix.
Trente cinq points d'avance dans un championnat qui en est à cinq Grands Prix du but, le calcul est simple: Casey Stoner ne doit pas, en moyenne se laissait prendre plus de sept points par rendez-vous pour être certain de prendre la couronne mondiale à celui qui résiste pour ne pas la lui céder, Jorge Lorenzo.
Yamaha a annoncé que Jorge Lorenzo et Ben Spies seraient de la partie au Motegi. Et ce bien avant le cri du coeur d'un Hiroshi Aoyama qui veut que la fête soit belle dans son pays du soleil levant. Un acte de foi qui n'a peut être pas été l'élément déterminant d'un revirement de poids parmi les sceptiques du voyage vers le Japon.
C'est à croire que le lumière ne s'éteint jamais à Borgo Panigale depuis que Valentino Rossi a pris ses quartiers. Un « Doctor » qui, avec son équipe, nettoie tout du sol au plafond. Car ce soir, on sait que si les hommes de Ducati dorment donc avec un carbone, celui-ci s'efface petit à petit de la Desmosedici .
Cette année, les Yamaha nous ont proposé des livrées vintage en l'honneur de leur cinquantenaire , ce qui a égayé quelque peu le paddock de l'élite. Mais à part ça, et si on enlève les quelques initiatives nationales de pilotes heureux d'évoluer sur leur terres, on ne peut pas dire que la couleur du plateau ait fondamentalement évolué sur la grille de départ du Moto GP.
Cette question brutale mérite d'être posée après des tests en Superbike sur le tracé de Misano peu reluisants. Certes, l'Espagnol découvrait à cette occasion une BMW S 1000RR aux mensurations d'un James Toseland contraint à la retraite par une vilaine blessure à un poignet; Et puis il n'était pas là pour faire claquer un chrono en prenant tous les risques alors qu'il venait d'être seulement « prêté » par un team LCR dont il est l'unique représentant en Moto GP.
On s'est beaucoup penché sur le sentiment des ténors du Moto GP au sujet de l'organisation du Grand Prix du Japon. Mais au final, on ne s'est pas franchement préoccupé de l'avis du seul Japonais engagé dans la catégorie reine. Hiroshi Aoyama est celui-là, et ce dont on parle c'est de son pays, de sa plaie béante, du cataclysme dont il devra se relever.