
Alors que les statistiques globales de sécurité routière s'améliorent depuis une quinzaine d’années, les collisions sur des passages à niveaux continuent d'afficher un niveau préoccupant.
Alors que les statistiques globales de sécurité routière s'améliorent depuis une quinzaine d’années, les collisions sur des passages à niveaux continuent d'afficher un niveau préoccupant.
Le gouvernement lance ce mardi les Assises de la mobilité, dont l’objectif est, selon les termes mêmes d’Emmanuel Macron, « de repenser et de réarticuler les mobilités du XXIème siècle. » Un vaste programme dont l’automobile est bien sûr l’un des éléments-clés.
Les trajets en autocar ont le vent en poupe depuis la libéralisation du marché et ce qu'on surnomme « les bus Macron ». Mais si les villes desservies sont de plus en plus nombreuses, les gares routières ne sont pas toujours au niveau des attentes des voyageurs.
Ce sont les chauffeurs de taxi qui ont été les premiers à monter au créneau lors de l'arrivée de VTC en France en 2010 pour dénoncer une concurrence qu'ils estimaient déloyale, mais selon une étude de l'Ademe, ce ne sont pas les seuls à être impactés puisque le changement des habitudes des usagers concernerait l'ensemble des modes de transport… jusqu'à la marche.
Dans un secteur parisien du transport à la personne déjà en ébullition, voici une nouvelle proposition qui sera une concurrence de plus à des taxis et autres chauffeurs VTC à couteaux tirés. Il s’agit du minibus autonome qui fait certes déjà son œuvre du côté de La Rochelle pour des petits trajets. Mais à Paris, on est plus ambitieux. On s’est même fixé une échéance : 2020. Ce qui est déjà demain.
C’est une étude du ministère du Travail qui en dit long sur les contraintes d’un trajet aller-retour du travail qui s’impose aux Français. Alors que les politiques font tout pour limiter le flux automobile, c’est pourtant encore la voiture qui est le moyen le plus utilisé pour aller au taf et en revenir. Plus étonnant, rouler vers son travail en tenant un volant est un procédé qui est encore loin de tomber en désuétude puisqu’il aurait même tendance à croître. De quoi se poser des questions sur la sécurité routière et la portée des politiques environnementales qui crient haro sur la bagnole.
Les radars chassant le contrevenant se déclinent déjà sous différentes formes pour des missions diverses et variées. Mais il semblerait que l'espèce n'ait pas fini de se multiplier et d'engendrer de nouveaux genres. On a eu droit, par exemple, au radar-chantier, et c'est maintenant le radar-bus qui semble en gestation. La RATP penserait ainsi à équiper leur flotte dédiée au transport en commun d'un dispositif de vidéo-verbalisation pour faire respecter les règles dans les couloirs réservés à sa circulation.
Si Paris n’est pas la France, ce qu’il s’y passe en matière de lutte anti-voitures a de quoi inquiéter n’importe quel automobiliste. En effet, jamais une municipalité n’avait pris des mesures aussi contraignantes, mue par des considérations purement financières. La grogne monte, voici pourquoi.
Les designers Transport ne s'activent pas seulement sur le sujet des supercars ou autres engins rares et visibles, non, beaucoup font travailleur leurs méninges sur d'autres domaines comme les transports en commun. Tad Orlowski présente son concept WILLIE, un bus qui est aussi un grand écran mobile.
Selon un sondage CSA pour l’association France nature environnement (FNE), 49 % des Français trouvent le budget qu’ils consacrent à l’utilisation de leur véhicule (voiture et deux-roues) trop élevé. On savait les Français très attachés à leur voiture mais ils sont donc prêts à la délaisser pour faire des économies. Crise oblige.
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