Qui peut le plus a parfois du mal à faire le moins. Pour le géant Volkswagen, poser son immense empreinte sur les marchés émergents paraîtrait de prime abord un jeu d’enfants. Mais faire son poids ne suffit apparemment pas pour cerner ce sujet à ne pas prendre à la légère. Des alliances locales sont nécessaires avec des constructeurs déjà bien ancrés dans la zone visée. L’Allemand s’en rend compte et après une tentative avec Suzuki, voilà que l’échec est aussi au rendez-vous avec Tata qui ne sera donc pas parrain de l’aventure.
Les dernières nouvelles au sujet des constructeurs américains d’automobiles ne sont guère réjouissantes. Leur marché domestique à un coup de blues et leurs projets d’embauches à domicile ont du plomb dans l’aile. Dans le reste du monde, on dégraisse, à l’image de Ford. Pour la General Motors, c’est encore plus préoccupant puisque l’on plie carrément bagages. Ainsi en Inde et en Afrique du Sud.
C’est un objectif de taille que s’est fixé un gouvernement indien qui a décidé de prendre à bras-le-corps son problème de pollution atmosphérique. Dans un pays où toutes les infrastructures sont encore à faire pour voir l’automobile s’épanouir, il a été décidé que toutes les voitures commercialisées en 2030 seront électriques. Un pari dans un pays au milliard d’habitants et où on dénombre 28,6 millions de véhicules en circulation.
Voilà un pays dont nous devrions parler de plus en plus souvent dans les années à venir. L'Inde attire en effet de plus en plus de constructeurs, et en peu de temps, après PSA, c'est au tour de Lexus d'annoncer son arrivée sur place avec un catalogue constitué principalement de SUV.
Le groupe français a signé un partenariat à long terme avec l'indien CK Birla pour fabriquer sur place des autos et des moteurs. L'objectif initial est de produire 100 000 véhicules par an.
Le groupe automobile français PSA à l’actionnaire de poids chinois et qui perce en Iran va poursuivre son internationalisation en reprenant pied en Inde. C’est du moins ce qu’annonce le quotidien Les Echos en préliminaire d’une conférence de presse que le président du directoire Carlos Tavares tiendra ce mercredi. Le lion retrouverait donc le tigre en espérant faire aussi bien que le compatriote concurrent Renault. Qui se félicite du succès de son modèle Kwid dans ce pays grand comme un continent.
C’est une enquête du quotidien britannique The Guardian sur le travail des enfants qui a mobilisé certains constructeurs automobiles. Et pour cause : ils y sont indirectement accusés de favoriser un esclavage des temps modernes en Inde. En cause, l’extraction dans des conditions épouvantables d’un minéral appelé mica.
La firme japonaise Honda lance en Inde le véhicule surélevé compact inédit BR-V. Il débarque dans le pays d'Asie du Sud avec sous son capot une mécanique essence et un diesel turbocompressé. Ses tarifs débutent sur place à l'équivalent de 11 500 €.
Dans l’automobile comme ailleurs, on peut tout prévoir sauf ce qui va se passer. Les plans et les concepts les plus élaborés peuvent s’écrouler comme un château de cartes sous le souffle d’un destin cruel. Tata Motors, qui fait partie de Tata Group, l'un des plus grands conglomérats indiens, le découvre à ses dépens. Il aura suffi, pour cela, d’un battement d’ailes d’un moustique.
Depuis début octobre et son lancement, la Kwid a largement séduit son public en Inde et c'est d'ores et déjà un succès pour Renault qui a enregistré pas moins de 75 000 commandes en seulement deux mois, dont près de 15 000 déjà livrées. La Renault à 3 500 € plaît déjà beaucoup mais ne vous attendez pas trop à la voir débarquer en France.