Ils sont à ranger dans la case des avoirs criminels et, au regard des sanctions plus sévères venues de la sécurité routière, l’opportunité de s’en saisir s’est agrandie. Il s’agit des véhicules enlevés à leur propriétaire ou usager par les forces de l’ordre qui, ensuite, les intègrent après une procédure bien bordée à leur propre parc automobile. Une situation qui n’est plus aussi exceptionnelle et qui serait même une véritable manne. La preuve avec le cas particulier de la Gendarmerie qui a fait son bilan sur cette situation.
En Bretagne, un conducteur est entré en collision avec une voiture de gendarmerie. Les militaires ont découvert qu'il textotait au moment de l'accident.
Dans le Puy-de-Dôme, les forces de l'ordre ont contrôlé un automobiliste et découvert que celui-ci avait perdu son permis en 1991, sans jamais le repasser.
Sur l'autoroute A43, dans l'Isère, un jeune conducteur avec le permis probatoire au volant d'une Golf R a été contrôlé à 250 km/h. Il n'a pas hésité à expliquer aux gendarmes qu'il était en retard pour un parc d'attractions.
Nombre d'entre nous s'inquiètent pour les points de leur permis à l'heure de l'instauration des 80 km/h sur le réseau secondaire. Voici les réponses de Me Caroline Tichit, spécialiste en droit routier.
Au lieu de la limite de trois tonnes et demi imposée par la norme sur ce véhicule, ce conducteur s'est retrouvé arrêté par la gendarmerie de l'Hérault avec un record à la clé : plus de quatre tonnes de surcharge.
C’est une démarche originale qui a uni des hommes de différents horizons qui se sont mobilisés pour une cause qui ne viendrait pas forcément à l’esprit : celle de la Gendarmerie nationale qui est aussi considérée plus sous le prisme de la protection des citoyens dans une conjoncture compliquée plutôt que sous l’aspect trop souvent avancé de la répression routière. Un nouvel envol qui ne pouvait se faire que sur la piste d’un aéroport, en l’occurrence celle de Montpellier.
Paradoxe. Alors que les pouvoirs publics serrent toujours plus la vis aux automobilistes côté vitesse, ils font preuve d'un étonnant laisser-aller avec le phénomène de l'alcool au volant, deuxième cause d'accidents mortels en France. Si l'arsenal répressif est complet, ce sont les lacunes de la politique de prévention qui posent problème.
Dans le Rhône, les gendarmes ont contrôlé ce week-end une voiturette. Il y avait à bord neuf personnes, trois à l'avant et six entassées dans le coffre !
Un détenu reçoit des amendes pour excès de vitesse. Mais ceux-ci sont commis par des gendarmes qui roulent avec son auto saisie.