La rumeur courait depuis déjà plusieurs semaines et elle s’est concrétisée en nouvelle officielle : le groupe Daimler, qui a notamment dans son giron de Mercedes-Benz et Smart, a maintenant un Chinois comme actionnaire principal de ses activités. Ce dernier supplante de fonds public koweïtien qui jouait jusque-là ce rôle. Une nouvelle démonstration de l’inexorable montée en puissance de la Chine dans le monde automobile.
C’est une nouvelle qui pourrait provoquer un pic de tension chez ceux qui nous préviennent que la course à l’électrification des gammes fera disjoncter l’industrie européenne de l’automobile. Ceci au profit de la Chine, très au courant de l’opportunité qui s’offre à elle : elle est le premier marché mondial, et elle a de quoi imposer son rythme et ses conditions. De quoi s’agit-il ? Mini avait confirmé la construction d’une voiture électrique en Europe. Elle était promise pour être assemblée en Angleterre, et attendue en 2019. Sans doute. Mais voilà que l’on apprend que BMW envisage de lancer la production d’une Mini électrique en Chine…
Le groupe français PSA cherche sa voie en Chine. Ses ventes ne décollent pas à la différence de ses investissements puisque les tricolores se sont donné les moyens d’être des acteurs majeurs dans le service après-vente en prenant le contrôle d’une enseigne locale spécialisée dans la pièce détachée. Pour autant, il faut parer au quotidien et même si le succès commercial se fait attendre, ce qui a été vendu doit être suivi, et rappelé à l’occasion lorsque des problèmes se présentent…
Le groupe automobile PSA Peugeot Citroën a du mal à vendre ses voitures en Chine. Alors il a décidé de devenir un des leaders de… l’après-vente ! Une stratégie décalée qui fait des troupes de Carlos Tavares un des incontournables parmi les distributeurs chinois de pièces de rechange automobiles. En prenant le contrôle de Jian Xin, PSA s’ouvre une voie de développement dans un secteur où la Chine sera à nouveau leader.
La raison du plus fort n’est peut-être pas la meilleure disait la fable, mais notre époque aurait pourtant tendance à démontrer le contraire. Prenez le cas de la Chine, premier marché mondial de l’automobile. Lorsqu’elle tousse, c’est tout un univers œuvrant pour la voiture qui s’enrhume. C’est même plus que ça, et c’est toujours inquiétant. Démonstration avec Mercedes qui se perd en courbettes et excuses devant les caciques de l’empire du milieu, courroucés d’avoir vu sur un réseau social qui n'est même pas accessivble à son peuple pour cause de censure, une allusion au dalaï lama…
Jun Seki, responsable de Nissan pour la Chine avait un je-ne-sais-quoi de conquérant lorsqu’il a annoncé la feuille de route de la marque japonaise pour ce premier marché mondial. Dominé par General Motors et Volkswagen depuis près de 20 ans, l’empire du milieu de l’automobile risque de connaître un bouleversement d’ici cinq ans avec une marque Nissan Motor qui annonce un investissement de 7,65 milliards d'euros pour s’ancrer comme un des trois constructeurs principaux du pays. Une offensive tous azimuts qui va de la voiture bon marché jusqu’à l’électrique.
Lorsque l’on est constructeur de voitures, que l’on est mis à l’amende et que l’on n’arrive pas à se faire une place dans ce qui est le premier marché mondial de l’automobile, on a de quoi se faire du mouron. Ford est dans cette position dans un empire du milieu où il vit une série noire: ses ventes sont en berne alors que le reste des concurrents alimente des statistiques orientées à la hausse, son plus haut représentant local se fait la malle, et voilà qu’à présent, un problème technique l’oblige à une campagne de rappels massifs…
Les vols dans le monde automobile sont malheureusement fréquents. Mais cela concerne surtout les voitures et certains outils. En Chine, toutefois, un homme a fait fort puisqu'il a volé en l'espace d'une nuit, 800 mètres d'une portion de route pour revendre le bitume par la suite.
L’électrification des gammes automobiles est en marche, mettant les constructeurs sous tension. Mais il est un pays qui se réjouit de cette tendance : il s’agit de la Chine, premier marché mondial et qui a toutes les raisons de se réjouir de l’avènement des voitures à batteries. C’est elle et dans sa région qu’elles sont fabriquées et ses constructeurs sont déjà prêts à faire face au défi de cette nouvelle motorisation. La preuve, les 600 000 véhicules électriques écoulés dans l’empire du milieu, dont 96 % sont de marques chinoises…
Lorsque la Chine annonce qu’elle veut être de leader de la mobilité électrique et éradiquer le moteur thermique de ses rues et routes, ce n‘est pas simplement de l’incantation. Les choses se mettent en effet concrètement en place. Cette dernière nouvelle venue d’une ville de 12 millions d’habitants appelée Shenzhen est une nouvelle démonstration de la longue marche de l’empire du milieu vers la totale électrification de son parc automobile. Ainsi, avec ses désormais 16 359 bus, la cité peut non seulement se targuer de la plus importante flotte de bus au monde, ais affirmer que tous ces mêmes cars sont électriques…